• Chapitre 1 -- Hiboux

    Itachi leva les yeux vers le ciel bleu pâle, accoudé à la fenêtre du salon. Derrière lui, ses deux sœurs - Yumi, une rousse aux yeux verts, et Arina, une brune aux yeux rouges, se chamaillaient pour savoir qui allait prendre le dernier gâteau du paquet. Alors, dans un coup de vent, la porte de la pièce s’ouvrit sur un jeune garçon, aux yeux noirs et aux cheveux tout aussi sombres. Il s’exclama, une pointe d’exaspération dans la voix :

    — Yumi, Bakarina, vous ne pouvez pas la fermer ?

    — Pourquoi t’interviens, Sasuke ? Et c’est Yumi, elle ne veut pas me donner le dernier gâteau, alors qu’elle en a déjà eu, répliqua Arina.

    — Honneur aux aînés ! marmonna Yumi.

    Sasuke soupira, s’approcha de la table basse, attrapa le biscuit, et le mangea, sous les yeux écarquillés de ses sœurs.

    — Sasu-baka !! hurla Arina.

    — Vous ne pouvez pas vous taire ? fit Itachi d’une voix calme, qui avait le don d’inspirer le silence et la paix. Vous allez faire peur au hibou.

    — Quel hibou ?

    Itachi leva le bras, et pointa une forme qui s’approchait au loin.

    Arina, qui était précédemment occupée à étrangler son frère, cet ignoble voleur de gâteau, darda lever la tête. Le hibou était très majestueux. Il possédait un plumage gris anthracite qui s'harmonisait parfaitement avec ses deux yeux ambrés. Il vola élégamment jusqu'à Itachi et lui déposa quatre lettres dans les mains.

    — Je peux le toucher ? demanda la jeune fille brune.

    — Et qu'est-ce que c'est ? renchérit son frère voleur de gâteau, curieux.

    Alors que la brunette s'approchait, le hibou, semblant comprendre ses intentions, s'envola pour revenir d'où il venait. Sasuke ne manqua pas de se moquer d'elle tout en réclamant les lettres.

    L'ainé sourit en voyant d'où elles venaient et surtout à qui elles étaient adressées. Ça lui faisait tout drôle de voir que toute sa fratrie allait maintenant être réunie dans la même école, dans la prestigieuse école de magie de...

    — Poudlard ? C'est une lettre de Poudlard ! s'exclama Arina qui avait finalement piqué les lettres des mains de son grand-frère.

    — Oh, enfin ? soupira Sasuke qui prit celle qui lui revenait.

    Itachi baissa les yeux vers eux.

    — Vous avez onze ans maintenant, il était temps que vous receviez cette lettre. Fais voir Sasuke, pour que je regarde la liste de vos fournitures, surtout les livres…

    — Ouiii on va retourner au Chemin de Traverse ! s’exclama Yumi. Ça tombe bien, j’étais en rupture de stock de dragées surprises de Bertie Crochue.

    — Dragées surprises de qui ? marmonna Sasuke.

    — Ce sont des bonbons avec des goûts étranges, expliqua rapidement Yumi.

    — Un chemin de traverse ? fit Arina, pensive. Ça a l’air louche comme endroit. Nii-san, t’es sûr qu’on doit aller là-bas ? demanda-t-elle à Itachi.

    — Oui, c’est un peu le centre commercial des sorciers. Allons-y, on a beaucoup de choses à acheter.

    Alors qu'Arina allait suivre son grand-frère, elle fit :

    — Mais en fait, on y va comment, là-bas ? Je suppose que cet endroit n'est pas visible aux yeux des moldus...

    — Quelle perspicacité, Arina, vraiment ! s'exclama Sasuke ne cachant aucunement l'ironie dans sa voix.

    Arina ne retint pas son ton méprisant habituel, après tout c'était la façon de parler de Sasuke, vive le sarcasme !

    Itachi ne put s'empêcher d'esquisser un sourire devant cette petit scène.

    — Le Chemin de Traverse se trouve à Londres. Nous allons y aller par le réseau de cheminée. Yumi, tu commences d'ailleurs ! fit l'ainé.

    — A vos ordres, chef !

    La rousse -ou blonde, le mystère restait entier- s'avança vers la grande cheminée qui dominait le salon de la demeure des Uchiha. Elle prit une poignée de poudre de cheminette qui se trouvait dans un petit seau accroché à la cheminée. Tout en tendant la main ouverte vers ses deux petits frères et sœurs, elle les informa que c'était de la poudre de cheminette et que, une fois leurs tours venus, ils devront prononcer clairement le lieu où ils voulaient se rendre tout en jetant ladite poudre de cheminette. Les deux enfants l'écoutèrent attentivement tandis que Yumi entra dans la cheminée.

    — Chemin de Traverse !

    La sœur ainée disparut en un nuage de fumée verte sous les yeux ébahit des plus jeunes.

    Itachi prit alors la parole :

    — Allez-y. Je passerai en dernier, ainsi je pourrai venir vous chercher si vous faites une erreur.

    — Surveille Bakarina alors, siffla Sasuke, avant de s’approcher à son tour de la cheminée.

    Il prit une poignée de poudre de cheminette, la lâcha dans l’âtre et, les flammes vertes lui chatouillant les joues, clama sa destination et disparut à son tour, tourbillonnant dans un nuage de formes, de cendres et de fumée. Itachi et Arina le suivirent.


    * * * *

    Un garçon blond aux yeux bleus tira sur la manche de sa sœur jumelle.

    — Michiyo-chan ! s’écria-t-il. Maman dit qu’on a reçu nos lettres pour Poudlard !

    La dénommée Michiyo haussa un sourcil en fixant son frère.

    — C’est vrai, Naruto ?

    Elle replaça une mèche de ses longs cheveux qui pendait devant ses yeux tout aussi bleus que ceux de son frère.

    Son frère avait littéralement des étoiles dans les yeux et était excité comme un fou.

    — Bien sûr, je ne mens pas ! Viens voir par toi-même si tu ne me crois pas ! répliqua t-il.

    Sans demander son reste, Michiyo suivit son frère jusqu'à la cuisine où leur mère, une belle femme à la chevelure rousse voire carrément rouge lui arrivant aux bas des fesses, les attendait. Elle tourna sa tête vers ses deux enfants. Elle aussi possédait de beaux yeux bleus légèrement plus foncés que les leur.

    Kushina Uzumaki sourit et tendit à Naruto et Michiyo les deux lettres qu'elle avait entre les mains.

    — Félicitations ! s'exclama-t-elle.

    — Tu vois, je ne t'avais pas menti Michiyo !

    — Effectivement.

    La jeune fille essayait tant bien que mal de contenir son excitation. Qu'est-ce qu'elle avait hâte d'aller à Poudlard ! C'était agréable de rester à la maison, mais elle avait soif d'apprendre et de rencontrer d'autres sorciers et sorcières de son âge, même si elle ne l'avouerait pour rien au monde.  Elle savait qu'elle allait revoir certaines personnes qu'elle avait déjà vues comme le dénommé Sasuke Uchiha ou bien sa sœur. Il lui tardait d'y être.

    — Nous allons au Chemin de Traverse pour vos fournitures, mettez un manteau, nous y allons tout de suite, annonça Kushina d'une voix tendre.

    — Oui maman ! répondirent les deux enfants en chœur.

    — Vous allez encore faire des courses ? demanda le père, Minato -le portrait craché de son fils-, en passant la tête dans l'entrebâillement de la porte.

    —  C’est pour Poudlard.

    — Oh, encore Tsunade-sama qui nous fait chier ?

    Le sourire qui se dessina  ensuite sur son visage montra qu’il plaisantait, mais sa compagne ne l’entendait pas de cette oreille.

    — Enfin, Minato ! Pas devant les enfants !

    Alors, elle sortit sa baguette magique de sa poche, et, d’un mouvement sec, envoya une batte de baseball sortie de nulle part frapper Minato.

    Une fois une grosse bosse apparue sur le crâne de celui-ci, Kushina lui tourna le dos, et poussa ses enfants vers la sortie.

    — On prendra le Magicobus. Venez, on y va.

    * * * *

    — Nii-san ! s’exclama la jeune fille blonde aux yeux bleus. Où tu as mis le hibou ?

    — Un hibou ? Quel hibou ? demanda innocemment son frère, un garçon brun aux yeux vairons.

    Le jeune homme, assit à son bureau semblait s’atteler à ses devoirs.

    — Menteur ! répliqua la jeune fille. Il y a des plumes devant ton armoire. Et en plus, il y a des hululements qui en sortent. Allez Kazuki, je veux lire ma lettre.

    — Ok ok, t’as gagné, Michiko, soupira le garçon en se levant, et en s’approchant de l’armoire.

    Il l’ouvrit, et l’oiseau qui était à l’intérieur en sortit, pinçant le doigt de Kazuki de son bec au passage, geste de mécontentement.

    — L’oiseau n’a pas aimé, commenta la blonde.

    — Oh, il s’en remettra, les hiboux de Poudlard m’aiment bien en règle générale. Je vais leur donner à manger de temps en temps.

    Il tendit alors la lettre à Michiko, lettre décorée du sceau de Poudlard.

    * * * *

    — Regardez, voilà Gringotts, dit Itachi en pointant un immense bâtiment blanc. La banque des sorciers. On va aller y chercher un peu d’argent.

    Sasuke et Arina levèrent le nez pour observer la façade de toute sa hauteur. Les piliers qui maintenaient le bâtiment étaient légèrement penchés.

    — Ça tient vraiment, ce truc...? commenta la brune.

    Les trois autres ne répondirent pas à la question et rentrèrent sans plus attendre dans la banque. Arina observa à droite à gauche avec des yeux ébahis. Qu'étaient-ce donc que ces créatures moches et aux airs mécontents qui travaillaient ?

    — Ce sont des gobelins, lui informa Yumi, c'est vrai qu'ils ne sont pas bien beaux, mais ils sont très intelligents.

    Un des gobelins qui semblait avoir entendu la phrase de Yumi lui envoya un regard noir. Cette dernière se tue en détournant la tête.

    La fratrie s'avança finalement jusqu'au fond de la salle où tronait un haut bureau occupé par un gobelin à lunettes qui était en train de remplir toutes sortes de paperasses.

    — Nous souhaiterions retirer de l'argent, dit haut et fort l'ainé.

    — Quel nom ? demanda le gobelin sans pour autant lever la tête de ses feuilles.

    Arina se dit tout de suite que c'était un malpoli, non mais !

    — Le coffre de la famille Uchiha.

    Ce n'est qu'à ce moment que la créature darda lever la tête et regarder dans les yeux Itachi.

    — Avez-vous la clef ?

    — Oui, répondit Itachi en sortant une clef dorée de sa poche.

    — Bien, suivez-moi...

    Les Uchiha suivirent donc le gobelin à lunettes qui se déplaçaient vraiment lentement, du moins aux yeux d'Arina et de Sasuke. Car oui, ces deux-là n'avaient pas vraiment la patience nécessaire.

    Ils se stoppèrent finalement à côté d'une sorte de chariot de mine qui était positionné sur des rails. Le regard d'Arina suivit lesdites rails qui formaient plus looping dans le vide.

    — Montez je vous prie, fit le gobelin.

    — On doit vraiment monter là-dedans ? questionna Arina qui n'était pas vraiment rassurée en donnant un coup de coude à Sasuke.

    — S'il le dit, c'est qu'on doit le faire, idiote ! répliqua Sasuke.

    Comme quoi, son frère était vraiment une langue de vipère.

    Ce fut Sasuke qui entra finalement le premier, puis Itachi, Yumi et enfin Arina, pas vraiment confiante pour être honnête. Le gobelin monta en dernier et activa une sorte de levier.

    Le wagon se mit alors à parcourir à toute vitesse les tunnels de Gringotts. Yumi hurlait de de joie, tandis qu’Arina se tenait d’une main à la rambarde, l’autre étant plaquée sur sa bouche.

    Enfin, la machine s’arrêta devant le coffre six cents soixante-six. La jeune fille brune en sortit en titubant, avant d’aller rendre son déjeuner dans un coin. Sasuke fronça le nez, avant de reporter son regard sur l’immense porte qui se dressait devant eux.

    Itachi donna la clé au gobelin, qui s’empressa d’aller ouvrir la porte.

    Alors, des lueurs dorées et argentées se déversèrent sur les quatre Uchiha. Arina redressa la tête, et ne put s’empêcher de s’exclamer :

    — Woah ! On est trop riche !

    Sasuke leva les yeux au plafond.

    — Prenez uniquement le strict nécessaire, avertit Itachi.

    — Tu dis ça tous les ans, nii-san, soupira Yumi.

    — Je sais, mais eux ne le savent pas. Bon, ne trainons pas.

    * * * *

    — Où allons-nous maintenant ? demanda Arina.

    — Les baguettes magiques ? suggéra sa sœur rousse.

    — D’accord. Allons chez Ollivander.

    Ollivander était un marchand de baguette réputé dans toute la Grande-Bretagne et bien au-delà. On disait même que les plus grand mages noirs (et blancs) avaient fait leurs achats de baguettes dans cette boutique.

    La fratrie s'arrêta devant une boutique à la vitrine pas vraiment entretenue. La bâtisse semblait datée de plusieurs années déjà.

    — ...Ollivander, Fabriquant de Baguettes de Qualité depuis 382 avant J.C...., lut Arina en regardant le haut de la façade.

    — C'est vieux, souffla Yumi, cette boutique a été transmis de génération en génération jusqu'à aujourd'hui.

    Sur ces mots, ils entrèrent tous les quatres dans l'antre de Garrick Ollivander. Ce dernier était justement en train de fouiller dans ses nombreuses boîtes contenant mille et une baguettes.

    Néanmoins, il entendit quelqu'un rentrer puisque que le vieille homme arriva tout à coup sur une haute échelle qui coulissa jusqu'à l'entrée.

    — Oh ! Que vois-je...Serait-ce la famille Uchiha ? questionna Ollivander avec un sourire amusé.

    — Elle-même. Nous venons pour ces deux jeunes gens, répondit Itachi en regardant Arina et Sasuke.

    — Je vais finir par me demander combien de frères et sœurs vous avez, Monsieur Uchiha.

    — Nous sommes les derniers de la famille, Monsieur Ollivander ! s'exclama Arina.

    — Bien, bien, je vois...Hm...Alors...Nous allons commencer par vous, mademoiselle.

    Arina s'avança d'une démarche fière. Elle était toute excitée. Enfin, elle allait avoir une baguette ! Une baguette pour faire de la magie, des sortilèges et des enchantements ! Elle trépignait sur place. Garrick observa longuement l'enfant pendant un moment.

    — Voyons...Ah ! Je sais...

    Le vendeur de baguettes se retourna et alla chercher dans le fond de sa boutique une boîte qu'il ramena sur son bureau. Il en sortit une baguette assez claire au manche finement sculpté. Arina se mit directement à l'apprécier.

    — Bois d'épicéa, 29,5 cm, plume de phénix, assez souple, énuméra Ollivander. Essayez-la donc.

    Arina s'approcha timidement du bureau et elle prit finalement l'entité magique. Soudain, elle ressentit une grosse chaleur dans son corps entier. Oui, ça ne pouvait être qu'elle.

    — Testez-la.

    Chose dite, chose faite. Arina se concentra et pointa sa baguette vers un gros livre. Elle l'imagina percuter Sasuke - car son frère le méritait vraiment- et elle secoua sa baguette. C'est alors que le livre percuta littéralement, mais vraiment, son frère en plein dans le ventre. Ce dernier retint un gémissement de douleur et fusilla sa sœur du regard.

    — Retenez-moi de la tuer ! rugit-il.

    — Tout doux, Sasuke...fit Yumi en caressant la tête de perruche de son petit frère.

    La rousse étouffa néanmoins un rictus moqueur, c'était bien fait pour lui !

    — Parfait, parfait, cette baguette est parfaite pour vous, Mademoiselle Uchiha ! Néanmoins, une question me taraude...

    — Laquelle ?

    — Êtes-vous maladroite...?

    La jeune fille rougit jusqu'aux oreilles. Comment avait-il deviné que son plus grand défaut était sa maladresse ?

    — Sachez que c'est la baguette qui choisit son sorcier avant tout. Mais, cette baguette en épicéa que vous avez dans les mains est une baguette qui peut être très dangereuse dans des mains telles que les votres si vous ne faites pas attention.

    — Je ferai attention !

    — Bien...

    Ollivander se tourna à présent vers Sasuke.

    — A vous, jeune homme. Vous avez l’air différent de votre sœur. Essayez celle-ci.

    Il sortit alors une boîte d’un noir d’ébène qui menaçait de s’effondrer sur le sol.

    Il la rapporta sur le comptoir et dit :

    — Vingt-huit centimètres virgule soixante-quinze, bois de laurier, plume de phénix.

    Sasuke saisit la baguette, et la fit glisser entre ses doigts. Enfin, par un simple et faible mouvement, il fit s’effondrer toute une étagère de boîtes.

    — Non, déclara Ollivander, avant de ranger la baguette qu’avait prise Sasuke. Essayez plutôt celle-ci.

    Il lui tendit une autre boîte, grise cette fois-ci.

    — Trente centimètres, bois d’if, ventricule de dragon.

    Le jeune homme aux cheveux noirs sortit la baguette de son écrin de velours. Alors, ses cheveux d’ordinaires si bien coiffés –bien qu’ils fussent l’objet de moqueries de ses deux sœurs- se mirent à voleter dans tous les sens, sous l’effet d’une étrange et chaude brise.

    — Félicitations jeune homme, dit Ollivander. Cette baguette deviendra très puissante, j’en suis certain. En revanche… (Il se pencha un peu plus vers Sasuke) Ne vous fiez pas aux dires des autres. Les incompétents en domaine de baguettes magiques auront tendance à vous dire que la vôtre est prédestinée à la Magie Noire.

    Un silence pesant s’installa alors dans la pièce.

    Sasuke regardait Ollivander d'un regard complètement neutre. Aucune émotion n'était présente dans ses iris onyx. Ce genre de regard, Sasuke avait tendance à les faire de plus en plus souvent et cela avait pour habitude de faire fuir les gens qui étaient soudain pris d'un malaise en se perdant dans une profondeur noire sans fond. Se fut donc le cas une nouvelle fois, à l'instant même où Ollivander détourna ses yeux de ceux de Sasuke, ne pipant mot.

    Arina, quant à elle, observa longuement l'attitude de son frère. Elle détestait le voir comme ça, il avait l'air si méprisant. Autrefois, le brun était beaucoup plus jovial et ouvert à sa famille. Mais depuis la mort de leurs parents, tout avait changé. Bien sûr, elle avait beaucoup pleuré tout comme Yumi, Itachi et Sasuke. Mais elle avait décidé de se reprendre en main après une longue période même si la blessure restait vive. Ils étaient orphelins mais ils étaient ensemble et c'était tout ce qui comptait à ses yeux désormais. Sasuke, lui, gardait de la rancœur. Il était devenu plus froid, plus distant, plus méprisant avec les autres. Oh, il restait quand même proche de sa famille mais plus autant qu'avant et cela attrista Arina. Ses sourires remplis de joie lui manquaient quelques fois.

    Après ce long silence qui suivit les paroles du vendeur de baguette magique, Itachi rompit le silence :

    — Combien pour les deux baguettes ?

    — Sept gallions chacune donc ça vous fera quatorze gallions.

    Itachi sortit de sa poche une bourse en cuir et y sortit de quoi payer.

    Suite à ça, les quatre adolescents sortirent.

    — Où allons-nous désormais ? question la plus petite.

    — Fleury et Bott pour acheter vos livres, répondit Yumi, ainsi que les nôtres.

    * * * *

    Michiko attrapa un nouveau livre de l'étagère qui attira son attention. Son regard parcourut avec curiosité la page qui s'étendait devant elle. Elle avait toujours été ferue de littérature ou bien même des histoires. Elle avait appris à lire très tôt et lire était un de ses plus grand passe-temps. Elle aimait aussi étudier, connaître et savoir des choses était essentiel et particulièrement intéressant. "Knowledge is power" disait Francis Bacon.

    Si elle le pouvait, elle aurait bien pu acheter l'ensemble des livres qui lui plaisait, mais voilà, faute de moyen, elle ne pouvait se procurer que ceux qui étaient inscrits sur sa liste de fourniture et peut-être un ou deux autres. Tant pis, elle irait se les acheter une autre fois. Cela ne serait pas la dernière fois qu'elle viendrait au Chemin de Traverse, de toute manière.

    Elle fut tout à coup bousculer par quelqu'un et elle fronça les sourcils tout en se retournant :

    — Vous pourriez faire attention !

    — Oh, pardon, désolée, je ne l'ai pas fait exprès !

    Michiko regarda la personne qui venait de la bousculer. C'était une jeune fille brune aux yeux noirs, enfin, pas si noirs que ça. Michiko jura d'y voir une couleur rouge, un rouge si peu commun. Cette fille se gratta l'arrière de la tête d'un air plus que gêné.

    — Pardonne moi encore une fois, je ne faisais pas attention.

    — Ce n'est pas grave...Fait plus attention la prochaine fois, c'est tout.

    — Oh, mais tu n'irais pas à Poudlard toi ?

    En même temps, il n'y avait pas trente-six mille adolescents qui allaient chez Fleury et Bott seulement pour faire quelques emplettes et se procurer le dernier "Amour, Gloire et Magie" de Madame X.

    — Bien deviné, je suppose que toi aussi ? fit Michiko.

    — Oui, j'entre en première année. Je suis très excitée ! répondit la fille en souriant de toutes ses dents, ce qui eut l'effet de faire sourire à son tour la blonde aux yeux bleus.

    — Je comprends mieux pourquoi tu m'as bousculé sans faire attention, tu étais trop excitée pour remarquer que tu n'étais pas seule au monde.

    — Mais ! Je me suis excusée, ne remet pas ça sur le tapis !

    Et elles finirent toutes les deux par rire. Etrangement, le courant passait bien après seulement quelques minutes de conversations.

    — Je m'appelle Arina Uchiha, enchantée.

    Michiko fronça légèrement les sourcils, elle avait déjà entendu parler de cette famille. C'était une famille de sang-pur qui était très influente. Qui "avait été" serait plus exact...

    — Michiko Anzai, enchantée de te connaître Arina.

    ** Plus tard, le 1er septembre, à la gare de King’s Cross **

    --------------------------

    Voilàà, le retour fracassant (ou paaas) de notre fic HP.

    Aussi, je décline toute responsabilité par rapport aux fautes dans les parties écrites par Alyna :))

    En plus, je trouve que c'est plutôt facile de deviner qui écrit à quel moment, on n'écrit pas du tout pareil, je trouve //baf//

    Bref.


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