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PTDR NON vous ne rêvez pas, je n'ai pas posté dans la rubrique graphisme depuis 2014. Je ris. Bref c'est pas forcément très travaillé, mais j'en suis suffisamment contente pour le poster ici, j'ai pas été aussi contente d'un ava' depuis fort longtemps OK.
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Le samedi midi, peu avant le fameux pique-nique...
Deidara : MAIS ILS ME CASSENT LES COUILLES AVEC LEUR TONNE DE DEVOIRS À TOUS LÀ
Yumi : On est en septième année, on doit passer nos ASPIC, alors oui on a du boulot, espèce de gros malin. En attendant je crois qu'il faut que t'ailles aider Bakarina à soudoyer les elfes de maison de la cantine...
Itachi : Bonne chance, je dois faire ma ronde moi…(il soupire) Et arrête de te plaindre Deidara.
Pendant ce temps, devant les cuisines…
Arina : (elle a ramené Michiko pour les aider lol) Bon il fait quoi Deidébile là…
Michiko : Il nous expliquera sûrement qu'il signait des autographes à ses fans.
Elle leva les yeux vers le fond du couloir, avant d'apercevoir une silhouette blonde approcher.
Michiko : C'est pas la ponctualité qui t'étouffe ! (Sourire moqueur)
Deidara : Mais oui bien sûr ça va et toi ?
Elle lui donna un léger coup de pied dans le tibia.
Michiko : TG, et va chercher les paniers... t'es un homme fort non ? (Tire la langue)
Arina : arrête, tu vas lui faire des hématomes et il va se plaindre. Ceci dit Michiko a raison, Dei. Porte les paniers
Michiko leva les yeux au ciel.
Michiko : Mais même s'il a un cheveu de travers il se plaint...
Deidara : Je vous entends.
Michiko : Va porter les paniers.
Râlant et pestant, il s'empara néanmoins des paniers remplis de nourriture, que de petites créatures aux grandes oreilles, vêtues d'un tissu orné des armoiries de Poudlard, leur tendaient avec un grand sourire ; les deux jeunes filles se saisirent de ceux qui restaient. La blonde (non, pas Deidara, l'autre), s'adressa aux elfes :
Michiko : Merci beaucoup, encore une fois !
Les petits êtres se répandirent en "mais ce fut un plaisir Miss" "n'hésitez pas à revenir !" "Est-ce que le monsieur a besoin d'aide ?"
Deidara : (râle encore) N.o.n je n'ai pas besoin d'aide merci bien.
Une fois qu'ils se furent éloignés, Michiko reprit la parole :
Michiko : Tu vois, même les elfes trouvent que t'as l'air faible.
Deidara : Ta gueule.
Arina explosa de rire.
Arina : Mon pauvre chéri, jamais pris au sérieux. Après je peux comprendre, ce n'est pas comme si tu respectais les gens pour qu'ils le fassent en retour.
Le trio sortit du château pour se rendre au bord du lac tandis que les autres les attendaient, ayant placé une nappe assez grande pour accueillir pas mal de monde.
En fait, "pas mal de monde" était presque un euphémisme. Leur "petite bande" accueillait beaucoup de gens, de niveaux et de maisons différentes.
?? : Vous en avez mis du temps ! J'ai faim moi !!
Michiyo décroisa les bras et donna un coup sur la tête d'un Gryffondor blond aux yeux bleus comme elle.
Michiyo : La ferme Naruto, t'avais qu'à aller aider au lieu de jeter des sortilèges aux pâquerettes pour les transformer en marguerites.
Tobi : Tobi a adoré le sortilège de Naruto !! (clapclapclap)
Sasuke : .... (sans commentaire mais on pouvait voir son jugement dans son regard quand même. Son regard se porta sur le blond et les deux filles). On a failli attendre, hn.
Arina : La ferme, t'es chiant... (elle fit la moue).
Les trois élèves s'installèrent alors sur un espace libre tandis que les autres discutaient un peu dans tous les sens. Les paniers furent distribués ainsi que la nourriture.
Arina : oh Sasori, tu es venu !
Sasori : Oui.
Michiyo prit la parole, un sourire en coin sur les lèvres, se saisissant au passage d'une assiette en carton :
Michiyo : En fait, on l'a plutôt traîné, avec Tobi.
La brunette fit un coup de coude à l'égard de Deidara.
Arina : Je l'ai invité pour toi.
Hidan : Toujours sur ça. Vous n'arrêterez jamais d'embêter Sasori et Deidara. (Il ricane)
Arina : mais Hidan, comment veux-tu que l'on arrête !!
Sans dire un mot, Deidara renversa 'malencontreusement' sa salade de riz sur la tête d'Arina.
Deidara : Oh pardon, je suis désolé, je n'avais pas vu ta tête de débile brune.
Michiko : (ton ironique) Deidara, dix-sept ans, septième année.
Arina : .............(se lève). Haha Deidara.........Très drôle....(baisse la tête) je vais me laver tout ça.
Arina partit donc en courant vers les toilettes des filles dans le château...
Yumi : on applaudit Deidara. (Elle soupire)
Deidara : Vous n'avez aucun humour, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise.
Sasuke : Personnellement j'ai trouvé ça très drôle. (Air blasé sur le visage)
Deidara : AH !
Yumi : Recevoir un compliment du cake je sais pas si c'est un compliment Dei...
Sasuke : (bonjour je suis victimisé par ma propre famille du coup je suis devenu emo.)
Itachi : j'ai surtout eu l'impression qu'elle allait se mettre à pleurer. (Il dit ça calmement mais en vérité il est légèrement inquiet. Il sent une énième dispute arriver.)
Konan : si tu étais un homme responsable Deidara, tu irais t'excuser...
Hidan : Deidara, un homme ? C'est nouveau ! (Il ricane lol des barres Hidan)
Deidara : (lève les yeux au ciel) Elle va pas encore me faire une scène pour un peu de riz alors qu'elle m'emmerde tout le temps avec cette histoire...
Il se leva néanmoins et prit également le chemin du château.
Hidan : il n'a même pas relevé ma remarque- (choqué et déçu)
Kakuzu : en 6 ans, je pense que Deidara commence à en faire abstraction.
Pendant ce temps, dans les toilettes des filles, Arina était sans doute les larmes aux yeux en train de pester sur Deidara et de se nettoyer ses cheveux.
Faisant distraitement tourner sa baguette magique dans une main, un sandwich dans l'autre, Michiko prit la parole :
Michiko : C'est que Deidara n'a jamais changé de comportement envers Arina...
Michiyo : (se saisit d'un morceau de pain) Il est con il est con qu'est-ce que tu veux. En même temps (elle mordit dans sa nourriture) on se ferait chier si Deidara devenait aussi prévenant qu'Itachi.
Itachi : Hé !!
Hidan éclata de rire à cette remarque.
Hidan : Hey ! Elle n'a pas tort. Dans l'Akatsuki (nom que le groupe des plus vieux s'était donné) il n'y a que des coincés calmes. Concrètement, JE mets l'ambiance avec Deidara.
Tobi : Tobi met aussi de l'ambiance !!!
Sasuke : Tu es juste bruyant dans la salle commune... heureusement que Deidara n'est pas à Serpentard, hn...
Hidan : on ferait un duo d'enfer ! Hahaha !
Il rigolait tout seul tandis que Kakuzu finit par lui donner un coup pour qu'il se calme.
Sasori : en effet...je n'aimerais pas non plus avoir Deidara chez les Serpentard. Sa vision de l'art est complètement inintéressante.
Michiyo : Je suis sûre que ça aurait été drôle. Parce que bon, c'est pas Sasuke qui met l'ambiance dans les dortoirs.
Sasuke : Hn...
Itachi : (il sourit) Sasuke n'a jamais été trop fêtard...
Naruto : ah moi je l'ai déjà vu pompette après un tour au Trois Balais !
Sasuke : Naruto.....tais-toi.
Itachi : je veux tout savoir !
Sasuke : (a des envies de meurtre)
De son côté, Arina finit par quitter les toilettes, un peu déboussolée...
Deidara, qui s'était adossé contre un mur en face de la porte histoire de pas débarquer en mode "YOLO SALUT ÇA VA ?" dans les toilettes des filles –quoiqu'on lui avait souvent dit qu'il y avait sa place–, se redressa. Il esquissa un maigre sourire.
Deidara : Je commençais à me demander si tu ne t'étais pas noyée.
Arina leva la tête, surprise de le voir là. Elle rougit un peu puis fit la moue.
Arina : ça te ferait plaisir si je me noyais ?
Deidara haussa un sourcil.
Deidara : Je ne vois pas pourquoi ça me ferait plaisir que tu te noies. Je n'aurais plus de soutien face à Itachi et Yumi, ma vie serait d'un ennui...
Arina le regarda un moment…Elle semblait comme déçue de sa réponse…
Arina : Je vois… Bon retournons avec les autres.
Deidara perçut une nuance bizarre dans la voix d'Arina, mais ne sut pas ce que c'était. Il n'était pas très bon pour percevoir des trucs subtiles... il était plus du genre à foncer dans le tas sans réfléchir, ce qui lui avait valut pas mal d'ennuis, tant avec ses amis qu'avec les profs. En emboîtant le pas de la demoiselle en retournant vers le parc, il reprit la parole :
Deidara : Je suis désolé, ok ? J'pensais pas que tu le prendrais mal, d'habitude t'es pas si susceptible quand je te fais des réflexions.
Arina : (elle le regarde) je te pardonne...c'est juste qu'à l'avenir, je voudrais que tu évites de salir mes cheveux (moue) S'il te plaît Deidara.
Deidara leva les mains comme dans un geste d'innocence.
Deidara : Ok, je saurai la prochaine fois que tes cheveux sont sacrés. (Clin d'œil)
Quand elle vit le clin d'œil de Deidara, elle ne put s'empêcher de rougir. Puis elle ajoutant en souriant :
Arina : il me semble que je ne suis pas la seule qui ait mes cheveux sacrés ? (Rigole)
Du côté des autres.
Naruto : alors il est complètement différent de ce qu'il est normalement. Il parle beaucoup plus et...-
Sasuke : (lui fout du pain dans la bouche)
Yumi : Oh non Sasuke, laisse le parler !!
Michiyo était très intéressée par l'histoire que racontait son frère.
Michiyo : Ohh perruche, laisse-le parler ! Je regrette tellement de ne pas avoir été là ce jour-là...
Michiko : En attendant, grâce à ce week-end là on a réussi à trouver cette fichue recette de potion et même le vieil Orochimaru était obligé d'admettre qu'on avait fait du bon boulot.
Michiyo : Toujours est-il qu'on n'a pas vu Sas'key défoncé...
Michiko : Certes...
La jeune Serdaigle donna une tape dans le dos de Naruto pour qu'il avale son morceau de pain, afin qu'il puisse de nouveaux livrer ses secrets.
Sasuke : Naruto.....(le regarde vraiment menaçant)
Naruto : Je le dirai plus tard sinon je vais me faire tuer.
Hidan : je propose plutôt que chacun notre tour on parle des moments les plus honteux de notre vie, comme ça on va bien rigoler et passer le temps.
Itachi : Je me demande quel moment de ta vie tu vas choisir, étant donné que tu passes ton temps à faire des trucs à conséquences bizarres...
Hidan : on garde le meilleur pour la fin. Donc je passerai en dernier ! (Rire idiot) Itachi tu commences !!
Itachi poussa un soupir résigné. L'histoire la plus honteuse de sa vie ? Misère...
Itachi : Ok... Ok. Il s'avère qu'un jour je me suis retrouvé à moitié nu devant une deuxième année et le Professeur Senju...
En faisant référence à la directrice de l'école, plusieurs recrachèrent leur jus de citrouille dans leur gobelet en plastique.
?? : QUOI ?! Qu'ois-je, qu'entends-je ?!
Deidara venait de revenir avec Arina, un air impérieux sur le visage.
Deidara : Tu ne nous avais jamais raconté ça, Itachi.
Itachi : Ce n'est pas toi que j'aurais choisi pour raconter un des moments les plus gênants de ma vie.
Deidara : (visage dramatique) Tu me déçois !!
Hidan : Ta gueule Deidara, Itachi, raconte !!
Itachi : (soupir) Bon... j'étais en cinquième année, je venais tout juste d'être nommé préfet... vous n'êtes pas sans savoir qu'il y a une salle de bain des préfets au cinquième étage. Et, la première fois que j'y suis allé, il s'avère que, pour une raison que je n'explique toujours pas aujourd'hui, je me suis rendu compte au bout d'un moment, après avoir entendu un bruit bizarre que j'étais coincé dans la salle de bain...
Quelques rirent fusèrent. Yumi haussa un sourcil.
Yumi : Mais t'es un sorcier, ça devrait pas te poser problème ça non ?
Itachi haussa les épaules.
Itachi : Je n'avais pas ma baguette magique avec moi- (remarque l'expression de sa sœur) ne me dis pas que tu l'emmènes jusque dans la salle de bain ! Et la porte m'a fait un de ces caprices, elle ne voulait plus s'ouvrir de l'intérieur... du coup... je n'ai pas eu d'autre choix que d'appeler de l'aide... au bout d'un moment, une élève m'a entendu... elle est partie chercher un professeur, et est tombée sur le Professeur Senju... elle a forcé la porte à s'ouvrir... et c'est à ce moment-là que je me suis aperçu que je n'avais toujours que ma serviette autour de la taille. (Il parut pensif) Je ne me souviens pas de la suite, je crois que le Professeur Senju m'a assommé en pensant que j'étais un pervers malsain.
Arina explosa de rire.
Arina: QUOI ?! Grand frère t'es sérieux là ? (N'arrive pas à s'arrêter de rire) pourquoi tu ne l'as pas dis plus tôt ?? Il y aurait eu des trucs à raconter à Poudlard et des rumeurs !!
Sasuke : .......(essaye d'avoir un visage impassible mais........il....) pfff...(petit rire...hhhah)
Konan : je pense que c'est pour cette raison, justement, qu'Itachi n'a rien raconté Arina....
Arina : non mais....je ne savais pas que tu avais essayé de draguer Tsunade comme ça !! Hahahaha !
Yumi : SASUKE A RIGOLÉ, JE RÉPÈTE, SASUKE A RIGOLÉ
Sasuke : Yumi... ta gueule
Michiyo : Ne t'en fais pas perruche, on ne t'en voudra pas d'être normal <3
Pendant ce temps, Itachi haussa un sourcil.
Itachi : Je me serais bien passé de cette histoire, Arina... ceci dit, je crois que je préfère encore que ce soit le Professeur Senju et qu'elle m'assomme plutôt que ce soit Orochimaru qui ait ouvert la porte... (frissonne d'horreur)
Tout le monde a un frisson d'horreur en entendant le nom d'Orochimaru.
Naruto : l'horreur !!! (Fait une grimace) je ne voulais pas de cette image mentale ;A;
Yumi : tu le traumatises regarde, Itachi !
Arina : (rigole) Gaara !! A toi de nous raconter une histoire honteuse de ta vie.
Gaara : .......pourquoi moi. (Svp je mangeais des chouquettes tranquille quoi)
Michiko lui donna un léger coup d'épaule, un grand sourire dessiné sur son visage.
Michiko : Oh allez, on ne va pas te manger ! Enfin fais attention à Hidan quand même...
Hidan : Hé !!
Gaara : Laissez-moi d'abord y réfléchir….Ce n'est pas évident.
Naruto : Cela veut dire que tu as eu plusieurs moments de honte alors héhéhéhé ?
Gaara : Naruto….! Enfin je dirais que la première chose qui me revient remonte à la 1ère année, je n'étais pas encore familiarisé avec Poudlard et je me suis perdu dans les couloirs du château, si bien que j'ai dû me tromper de salle de classe une bonne dizaine de fois avant de comprendre que j'avais en fait cours de vol. Je suis arrivé en retard et Gai m'a fait faire des tours de terrains -à la moldue évidemment- en guise de punition et je ne…suis disons pas endurant. ……(veut mourir)
Le garçon aux cheveux rouges fixa Michiko, comme pour lui intimer de ne pas rire en se souvenant de ce moment très gênant.
En fait, Michiko était vraiment morte de rire intérieurement en se souvenant de ce moment. Elle se souviendrait toute sa vie de ce cours-là, où, tout au bord du stade de Quidditch, ils observaient le pauvre Serdaigle poursuivi par le Professeur Maito qui criait "LAISSE DONC S'EXPRIMER LA FOUGUE DE TA JEUNESSE MON GARÇON !!".
Michiko : Oh, non, c'était à peine (elle insiste sur les mots) drôle. (Grand sourire)
Michiyo : Je savais que j'aurais dû regarder par la fenêtre du cours de métamorphose ce jour-là...
Les joues du jeune s'empourprèrent légèrement. A vrai dire, c'était vraiment…Horrible…Honteux…Bref, le moment le plus honteux de sa vie comme le demandait le jeu.
Gaara : …Laissez-moi m'enterrer dans le sable….
Le sourire de Michiko s'élargit.
Michiko : C'est bête, ici on n'a que des galets.
La demoiselle se tourna alors vers Deidara.
Michiko : Et toi Deidara, vu ton nombre de conneries à la minute, quel est le moment le plus gênant de ta vie ?
Deidara : Je t'emmerde, hm !!
Il fit mine de réfléchir, longtemps, longtemps...
Michiko : Accouche...
Tobi : TOBI NE SAVAIT PAS QUE DEIDARA ÉTAIT ENCEINTE :o
Deidara : La ferme... hm... bon... j'avoue... enfin. En deuxième année... lors de mon premier match de Quidditch en tant que batteur (il rejeta ses cheveux en arrière en mode "j'ai la classe tavu"). À un moment j'ai voulu envoyer le Cognard sur un poursuiveur de Serpentard et il s'avère que je n'étais pas loin des buts... (il poussa un profond soupir tragique) et il s'avère que le Cognard a rebondi sur un des poteaux et m'est revenu en pleine poire. Il m'a cassé le nez ce couillon. Hm.
Itachi : Je m'en souviens, c'était une action splendide...
Yumi : Je crois que j'ai explosé de rire et tous les Gryffondor m'ont regardée d'un air choqué...
Deidara : Évidemment, ils étaient tous inquiets que leur batteur et artiste favori ait le nez cassé, hm !
Arina: ….(ELLE EXPLOSE DE RIRE) PFFFFF Deidara !!! J'aurais tellement voulu voir ça ! (elle est vraiment explosée de rire, elle imagine très bien la scène et elle est morte)
Hidan : Ahhh oui, oui ! Je me souviens très bien. (Il ricane) Finalement, je n'ai même pas eu besoin de te renvoyer le cognard pour que tu te le prennes (il est batteur à Serpentard)
Deidara lança un regard courroucé à Arina. La traîtresse.
Deidara : Je t'emmerde Hidan, hm. En attendant, on avait quand même gagné ce match.
Sasori : Ce n'était certainement pas grâce à toi...
Hidan : POPOPOOOOO !
Arina : (elle continue de rire de plus belle avec ce que dit Sasori)
Itachi : Heureusement que j'étais là …. (oui, c'est le gardien des Gryffondor bitchhhhh)
Yumi : Oui enfin s'il avait pas atterrit dans la tête de Dei ça aurait la tienne qui aurait morflé Itachi, c'était tes buts...
Itachi se tourna vers Deidara, d'un air faussement reconnaissant.
Itachi : Dieu merci, mon sauveur.
Pain : J'accepte tes remerciements.
Tout le monde se tourne vers Pain.
Hidan : Tu parles que pour dire ça toi…
Pain : Je suis dieu...
Deidara : C'est vrai que sur le principe j'aurais dû essayer de mettre un Cognard dans le nez de Sasori plutôt...
Sasori : Tu m'épuises...
Pain : (se sent vaguement ignoré)
Konan : (elle vient enlacer le bras de Pain car bon, c'est quand même son petit ami et que c'est triste de se faire ignorer) Tout va bien se passer…
Arina : La dispute du vieux couple. On n’attendait que ça.
Deidara : (ignore Arina) Mais en fait t'en avais pas besoin Sasori, puisque que ce jour-là on vous avait foutu soixante à vingt quand même...
Sasori : Deidara... (Perd patience)
Deidara : MAIS QUOI C'EST VRAI
Michiyo : Tu parles beaucoup trop...
Deidara : MAIS
Yumi : Laisse, c'est juste la fierté des Serpentard qui en prend un coup... (Sourit)
Sasuke : *regard noir vers Deidara*
Arina : oulaaah on se calme sinon ça va partir en nouvelle guerre de sorciers.
Deidara : Ça ne me dérangerait pas ! Vous savez que je me suis amélioré pour jeter mes sortilèges de furoncles ?!
Michiko : (ricane) Heureusement que tu passes tes ASPIC à la fin de l'année...
Deidara : Mais c'est super important !!
Arina : T'es con.
Itachi : Tu aurais besoin de cours particulier Deidara ?
Arina : …..*regarde son frère en mode "depuis quand tu l'aides ? toi aussi tu es amoureux de lui comme Sasori ? /PAN/" *
Deidara : (croise les bras) Bien sûr que non. En attendant sachez que j'ai eu un Effort Exceptionnel en Métamorphose en BUSE il y a deux ans. Enfin des gens qui savent reconnaître mon imagination artistique, hm !
Sasori : (ricane) On ne te demande pas d'être artistique, mais d'être pragmatique... et puis, comme si tu connaissais quelque chose à l'art...
Deidara : Pragma-quoi ?
Arina : *ROLLEYES* Ne te repose pas sur tes lauriers…
Itachi : Pragmatisme, nom masculin, de l'allemand pragmatismus, du grec pragmatikos, qui concerne l'action. Doctrine qui prend pour critère de vérité le fait de fonctionner réellement, de réussir pratiquement ; Attitude de quelqu'un qui s'adapte à toute situation, qui est orienté vers l'action pratique.
Deidara : Oh ta gueule Itachi, c’est pas comme si ce mot allait être indispensable à mon vocabulaire. (N’a rien écouté de la définition de « pragma-quoi ».) Bon Arina, passe-moi les chouquettes s’il te plaît.
Itachi : ah ça c'est sûr.
Arina : *Pouffe de rire * O..Oui ! *lui en donne *
Michiko : (smile) et toi Arina, le moment le plus honteux de ta vie ?
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Une nouvelle année se déroule à Poudlard. Nos héros sont désormais en 6ème année et chacun compte bien faire gagner sa maison à la fameuse coupe de fin d'année.
Après la répartition des premières années, le buffet commence.
Un garçon aux longs cheveux blonds abattit ses poings sur la table d'un geste un peu trop enthousiaste.
Deidara : Putain je crève la dalle ! Y a de plus en plus de nouveaux chaque année, c'qui veut dire qu'on attend toujours plus de temps pour bouffer...
Itachi : Deidara... ta gueule (perdu dans la contemplation de la Grande Salle)
Un petit nouveau avait en effet jeté un regard apeuré audit Deidara.
Arina : Tu vas encore effrayer les nouveaux avec ta tête, Deidara. Heureusement que tu n'es pas préfet !
Le blond leva les yeux au ciel.
Deidara : Ils vont s'en remettre. À Gryffondor on n'est pas des chochottes ! Et préfet, quelle barbe ! On en bouffe suffisamment avec Itachi !
Le jeune homme aux cernes tourna le regard vers lui et haussa un sourcil, sans plus répondre à cette provocation. Deidara n'y fit pas attention. Il attrapa une cuisse de poulet avec les doigts et commença à la manger sans grâce.
Deidara : En attendant, moi j'ai faim. (parle la bouche pleine)
Amusée, Arina pouffa un peu devant l'appétit et l'idiotie de son aîné. Elle se servit alors de plusieurs plats avant de commencer à manger.
Arina : Pour commencer cette nouvelle année en beauté, je vous propose que ce week end on fasse un pique-nique au bord du lac avec tout le monde !
Yumi, la sœur d'Arina et Itachi, élève en septième année, s’exclama :
Yumi : Bonne idée !
Deidara : (enthousiaste) J'irai soudoyer les elfes de maison aux cuisines !
Itachi : (soupire) On ne peut rien faire dans les règles, ici ?
Yumi : T'es pas drôle Tachoux. Tu sais bien que les elfes de maison nous adorent.
Itachi : Évidemment, ils aiment travailler, et à toi et Deidara vous leur donnez plus de travail que toute l'école réunie.
Yumi fronça le nez, mais ne répondit pas. Elle se tourna vers Deidara, un sourire aux lèvres :
Yumi : Proposeras-tu à ton bel ami de Serpentard de se joindre à nous ?
Le blond recracha son jus de citrouille dans son gobelet.
Deidara : (s’étrangle) Mon quoi ?!
Yumi : (son sourire s’élargit) Mais si. Tu sais. Sa-so-ri.
Arina : (rigole) Attention Deidara, tu rougis !!! Tu vas rendre Itachi jaloux !
Deidara : Je ne rougis pas, c'est la lumière des chandelles qui fait ça.
Taquin, Itachi prit la parole :
Itachi : Deidara, tu sais que je n'aime pas quand tu regardes trop vers les Serpentards.
Ça faisait depuis approximativement depuis la troisième année que ce jeu durait. On ne passerait jamais une année sans SasoDei ou ItaDei voyons.
Arina : Au moins tu as une touche toi Deidara. Moi je n'ai personne.... Toi tu as deux beaux gosses qui te courent après.
Elle continua de manger en même temps que de se plaindre. Et rajouta :
Arina : Je vais envoyer des petits messages magiques aux autres pour les inviter.
Deidara rejeta ses cheveux en arrière d'un geste exagéré.
Deidara : Évidemment que j'ai des touches, je suis un artiste, un grand génie, tellement populaire que...
Yumi : Ta gueule, ou je fais apparaître des furoncles sur ton nez. Tu verras que t'en auras plus des touches après.
Arina : Putain, je vois presque ses chevilles et sa tête gonflées. Tu sais ce que c'est que d'être humble, espèce de débile ?
Pendant ce temps à une autre table, celle des verts et argents…Un certain adolescent faisant parti de la même fratrie que les trois Gryffondor Uchiha s'emmerde profondément en regardant ses camarades de maison si excités.
Une jeune fille aux yeux bleus à côté de lui prit la parole :
Michiyo : T'en fais une tête, Sas'key.
Sasuke : Les banquets dont chiants. On reste dix ans à table en regardant les autres crier de joie en voyant un morceau de poulet.
Un garçon un peu plus âgé aux cheveux étonnamment rouge ricana, ses yeux se posant sur la table la plus éloignée de la leur.
Sasori : Il n'a pas vraiment tort. Et regardez un peu, les Gryffondor font encore de la merde, cette maison ne sait pas se tenir.
Il regardait quelques élèves de deuxième année qui se lançaient "discrètement" du riz à la petite cuillère avant qu'Itachi n'intervienne.
Elève : Ce n'est pas justement tes frères et sœurs, Uchiha ? Toute ta fratrie est partie à Gryffondor et tu es le seul à Serpentard.
Sasuke serra la mâchoire.
Sasuke : Mon frère et mes sœurs sont à peu près tous plus stupides les uns que les autres, ils foncent dans le tas, du coup ils ont fini à Gryffondor, qu'est-ce que tu veux que je te dise.
Michiyo, la jeune fille aux yeux bleus, haussa discrètement un sourcil. En vérité, Sasuke ne détestait pas tant sa famille que ça, il voulait juste... ouais nan il est juste con.
Pendant ce temps à la table des Gryffondor, Arina s'attelait à la confection de petits mots sur des bouts de papier.
Yumi : Que fais-tu exactement ?
Arina : J'envoie les invitations pour le pique-nique.
Elle finit de plier chaque petit bout en avion avant de les lancer vers les différentes tables jusqu'aux bonnes personnes grâce à la magie.
À la table des Serdaigle, un certain élève aux cheveux rouges se prit le papier en pleine figure.
Gaara : Que...?
Il lut le papier. Gaara se tourna vers une jeune fille blonde à côté de lui, amie de longue date avec Arina.
Gaara : Michiko, le papier vient d'Arina, tiens...
Quant aux Serpentard, c'est la perruche qui se reçut le papier dans les cheveux.
Ladite Michiko se saisit du papier et le lut rapidement. Elle expliqua rapidement son contenu à Gaara d'une voix excitée ; puis se retourna et adressa un signe de la main à Michiyo en montrant le papier.
Cette dernière se tourna vers Sasuke, qui ne cessait de râler vis-à-vis de sa sœur –il n'aime pas qu'on touche à ses cheveux–. Elle lui prit le papier des mains, le lut avant de répondre à Michiko d'un signe de tête. Elle ajouta ensuite en direction du garçon aux cheveux rouges de Serpentard :
Michiyo : Sasori, il y a une mention spéciale pour toi, tu es expressément invité à te joindre à nous pour un pique-nique... ordre de Deidara semble-t-il.
Ce dernier était précisément en train, manifestement, de hurler sur Arina pour une quelconque raison...
Sasori, un air sceptique peint sur le visage, n'eut pas le temps de répliquer qu'une voix suraiguë intervint :
?? : QUELQU'UN A PARLÉ DE DEIDARA-SENPAI ? <3
C'était un autre garçon de Serpentard.
Sasori : Et si tu te mêlais de tes fesses, Tobi ?
Michiyo ricana.
Michiyo : Ohhhh Sasori, ne serais-tu pas en train de défendre ton cher et tendre ?
Tobi : QUOI ? Deidara-senpai et Sasori-senpai ?!
Michiyo : Tout juste Tobi, tout juste.
Sasori : …Vous me faites chier. Deidara est juste un imbécile. Et arrête de lui rentrer des conneries dans la tête, il va croire que je suis avec à force…
Sasuke : (siffle) On commence à se poser des questions.
Michiyo posa les coudes sur la table, appuya son menton sur ses mains jointes, un sourire sur les lèvres, approuvant Sasuke.
Michiyo : Ça fait trois ans qu'on se pose des questions... on aimerait bien que vous concrétisiez un peu.
Tobi : TOBI ADORE LES HISTOIRES D'AMOUR
Sasori sortit discrètement sa baguette magique tout en menaçant :
Sasori : Encore un mot et je te jure que je t'explose les rotules.
Michiyo : Oh mais tu prends des manières de Dei', que c'est mignon <3
À la table des Serdaigle.
Gaara : Je suis également invité ?
Michiko : (ironie) Oh non, toi tu dîneras en tête à tête avec Orochimaru.
Orochimaru était le professeur de potions, et c'était à peine s'il était apprécié des Serpentard, sa propre maison.
Gaara : …….Ce n'est pas drôle. (il se servit en chouquettes quand le dessert apparut) Tu en veux ?
Michiko : Vas-y envoie. T'as pas d'humour de toute façon. (tire la langue)
Gaara : (lui met une chouquette dans la bouche pour la faire taire) Chuuut…
À la table des Gryffondor.
Arina : Arrête de me hurler dessus Deidara, j'ai juste invité ton crush, pourquoi tu m'en veux ?
Yumi : Ça vous permettra de discuter plus amplement de votre "art". Et de draguer.
Deidara ne cessait d'insulter Arina. Il tourna ensuite les yeux vers Yumi lorsqu'elle prit la parole.
Deidara : La ferme. """L'art""" de Sasori n'a aucune espèce de légitimité. L'art est éphémère bande de couillons, hm !!
Arina : T'es trop mignon quand tu t'énerves Dei !
Yumi : (ricane) Oui on a compris, on a compris…
Arina : (elle s'agrippe à son bras) Dei, tu m'aideras à préparer le pique-nique, dis ? (elle fait ce genre de tête trop mignonne qui le fait craquer d'habitude)
Le blond grinçait des dents. Il n'aimait pas qu'on dise qu'il est mignon, et Arina le savait parfaitement. Et il n'aime pas non plus quand elle l'achète quand il est en colère avec ses regards de petit hamster mignon après lesquels il ne pouvait décemment pas l'appeler "espèce de grosse gargouille répugnante".
Deidara : (geste agacé de la main) Ça va ça va.
Arina : (elle fait un énorme sourire) je savais que je pouvais compter sur toi !!
Elle lui fait un petit bisou sur la joue innocent. La jeune fille est déterminée à faire un super pique-nique.
Yumi : On vous laisse tout faire alors ?
Arina : Oui ! Comptez sur nous. (elle sourit) je vais même inviter Tobi à nous rejoindre.
Deidara : Non mais faut pas abuser, vous allez nous aider à tout porter.
Yumi : Non mais je rêve ! T'es un sorcier oui ou non ?!
Deidara : Selon le règlement on n'a pas le droit de faire de la magie hors des salles de cours.
Itachi tourna les yeux vers lui en haussant un sourcil.
Itachi : Ce que j'aimerais savoir... c'est depuis quand tu te préoccupes du règlement.
Deidara haussa les épaules.
Deidara : Je ne m'en préoccupe pas, j'ai juste eu une retenue où je devais recopier le règlement en entier sur du parchemin neuf, l'ancien commençait à être usé. Ce qui témoigne des règles quelque peu... ancestrales (il insiste sur le mot) de cette école.
Il réagit ensuite à la remarque d'Arina.
Deidara : POURQUOI Tobi ?! Ce type est d'une inutilité suprême, et il me casse profondément les couilles à me suivre en m'appelant senpai. Avoir un Serpentard débile pour fan, quelle honte ! Je vaux mieux que ça !
Arina : (explose de rire) non mais c'est pour te faire marcher ! Tu verrais ta tête !!
Deidara lui tira la langue.
Itachi poussa un léger soupir, avant de se lever.
Itachi : Je propose qu'on monte se coucher. On attaque les cours demain et bon, personnellement s'il m'arrive de commencer avec Orochimaru (il esquissa une grimace) j'aimerais autant éviter de mettre du foie de dragon au lieu d'un bézoard dans un antidote par fatigue...
Arina : Pourtant ça serait marrant non ? Il y aurait des choses à raconter pour la nouvelle année c:
Yumi : Itachi est l'un des meilleurs élèves de son cursus tu sais, il ne peut pas permettre de se louper ainsi.
Arina : Je sais….(elle fait une moue)
Tout le monde partit alors se coucher et la première semaine de cours commença et se passa sans problème.
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VOILAAA non pas le premier, mais le DEUXIÈME retour fracassant de notre fic Naruto version HP avec Alyna //pneu// normalement celle-ci ne devrait pas tomber aussi vite dans l'oubli que la deuxième version... c: (vous remarquerez que cette fic est très centrée sur Deidara, d'où le titre de la fic (qu'on n'a jamais changé mdr))
D'ailleurs, pour comprendre : Itachi, Sasori et la bande des plus vieux sont encore à Poudlard parce qu'ici l'école propose des cursus complémentaires c:
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Michiko parvint enfin, difficilement, avec l’aide de Dai, à dégager Kazuki des gravats. Etant donné que lui et ses camarades étaient arrivés après, ils n’avaient pas pu bénéficier d’une miniature de Katsuyu pour leur protection. Dai s’en était tiré car il était à ce moment-là coincé entre Michiko et Arina, de fait a pu être protégé en partie par leur propre miniature de Katsuyu. Seul son bras gauche pendait mollement contre son flanc et du sang coulait sur son menton. Kazuki en revanche s’était déplacé, et il avait en partie fini sous les gravats.
— Ça va vieux ? marmonna Dai en s’accroupissant près de son ami.
Kazuki avait repris son apparence ordinaire dû à une perte de connaissance prolongée lors de l’explosion ; son visage était tailladé un peu partout, un filet de sang coulait du coin de ses lèvres et au niveau de sa tempe, et ses jambes ne formaient pas un angle très normal avec l’axe de son corps. Michiko fut donc profondément soulagée lorsqu’il fut pris d’une quinte de toux et qu’il ouvrit les yeux.
Il porta une main à sa tempe avec une grimace. Il posa ensuite son regard sur Dai, sur Michiko, et enfin sur le village… ou plutôt les restes du village.
— Mais… !
Le jeune homme se redressa brusquement puis poussa un gémissement de douleur ; il avait appuyé sur l’une de ses jambes cassées. Michiko posa une main sur son épaule non blessée pour le retenir, tandis que Dai pinçait les lèvres.
— Ils ont tout rasé ces enfoirés…
Pendant ce temps, Arina s’était relevée, une lueur de fureur brûlant dans ses Sharingan. Néanmoins, elle écarquilla vite les yeux, de surprise.
— Putain c’est quoi ça…
— Quoi ?
— Je ne sais pas ; je vois juste une vague immense de chakra, plus loin, dans la forêt, mais je ne sais pas ce que c’est… en attendant, je ne distingue plus rien dans le village…
— Normal, il n’y a plus de village, marmonna Kazuki d’une voix rauque et cassée.
Michiko sentit les larmes lui monter aux yeux. Entendre ces mots, ça faisait comme une claque. Plus de village. Plus rien. C’était comme une déchirure, l’effacement d’un pan entier de vie. Et d’ailleurs, ils devaient s’estimer heureux qu’il y en ait encore, de la vie…
— Il faut qu’on aille voir si on a besoin de notre aide quelque part, fit Arina en balayant les débris du regard. Pour dégager les gens des gravats. Putain, je n’ose même pas imaginer les dégâts chez les civils qui étaient cachés chez eux…
Kazuki fit un mouvement pour se remettre debout, mais ses jambes ne le portaient plus. Il poussa un grognement de rage. Dai tourna ses yeux gris vers lui.
— On devrait retrouver Kumi et Miyu.
— Fais donc, grommela le jeune homme, mécontent de ses blessures.
Dai se redressa, jeta un coup d’œil aux alentours avant de s’éloigner à la recherche de ses camarades. Arina le suivit des yeux.
— Il est plutôt bizarre ton pote, commenta-t-elle.
Puis elle porta enfin vraiment son regard sur Kazuki, et elle capta qui c’était.
— Mais… qu’est-ce que tu fous là ?! Je pensais pas que t’avais le droit de mettre les pieds au village ! Itachi ou Dei… enfin, Itachi se serait fait trucider pour ça !
Le jeune homme ricana un peu, avant de répondre :
— Itachi Uchiha était classé criminel de rang S dans le Bingo Book, moi sur le principe je ne suis pas recherché, c’est par choix que j’ai déserté, pas parce que j’ai exterminé mon clan. Néanmoins les déserteurs sont assez mal vus quand ils reviennent au village, alors non, sur le principe je n’ai pas vraiment le droit d’être là. Mais je ne pouvais pas laisser le village se faire attaquer par l’Akatsuki sans rien faire.
— Comment as-tu pu savoir ?
Il haussa les épaules.
— J’ai été prévenu. Ainsi qu’une mauvaise impression…
Arina haussa un sourcil, se demandant qui pouvait bien avoir l’idée de prévenir un petit groupe de personnes considérées comme ennemies du village. Ça ne pouvait être que quelqu’un au courant du rôle de Kazuki. Tsunade peut-être…
La brune poussa un petit soupir.
— Faudrait qu’on trouve les autres. Ça doit être la panique à l’emplacement de l’hôpital, fit pensivement Michiko, le regard perdu au loin. J’espère que Michiyo va bien…
— Il lui en faudrait plus que ça pour y passer. Bon, euh, Kazuki c’est ça ? Tu fais quoi du coup ?
— Oh, je ne sais pas, je vais planter des pâquerettes je crois, ricana-t-il à nouveau en faisant un vague mouvement vers l’une de ses jambes tordues.
— Ah tiens, apparemment c’est une activité familiale ! sourit Arina en faisant allusion à une fois où Michiko avait également parlé de planter des pâquerettes.
— On peut te soutenir jusqu’à l’hôpital, proposa Michiko à son frère, ne souhaitant pas tellement le laisser tout seul.
— Non. Occupez-vous des villageois. Eita… enfin Dai va bientôt revenir.
La blonde hocha la tête, avant de se redresser et de suivre Arina en direction des restes de l’hôpital.
Elles marchèrent en silence un bon moment, constatant douloureusement les dégâts causés par Pain. De temps à autre, un corps émergeait des gravats ; heureusement la plupart des silhouettes remuaient, douloureusement, mais remuaient.
— Heureusement que maître Tsunade a réussi à protéger tout le monde, soupira Michiko en essuyant un peu de sang qui coulait de sa joue.
— Je me demande où est passé ce Pain. Il a quand même disparu sans laisser de traces.
— Si tu veux mon avis, la masse de chakra que tu as vue n’y était pas pour rien. Peut-être que quelqu’un s’est lancé à sa poursuite immédiatement après l’explosion.
— Je ne sais pas. Si c’est le cas, j’espère que ce quelqu’un a réussi à lui démonter sa gueule de petit connard de l’Akatsuki.
— C’est toi qui parle de petit connard de l’Akatsuki, marmonna Michiko.
— Oh ça va, on va pas ramener ça sur le tapis maintenant, fit Arina en levant les yeux au ciel, ses joues chauffant un peu.
Elles s’arrêtèrent alors d’un même mouvement de marcher.
— Hé, c’est pas Hinata ? Avec Sachiyo ?
Elles accélérèrent le pas pour rejoindre leur amie, attelée à soigner une Hinata très mal en point.
— Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
La jeune fille aux cheveux noirs tourna les yeux vers elles.
— Elle s’est ruée devant Pain pour protéger Naruto. Mais elle s’en sortira.
— Naruto ? fit Arina.
Sachiyo soupira, apparemment fatiguée.
— Oui. Il a déboulé juste après l’explosion, et s’est battu en duel face aux six Pain. Il en a vaincu cinq, mais… il a pété les plombs après la blessure d’Hinata et il a brisé le sceau qui retenait Kyûbi-
— Quoi ?!
— Ça devait être ça la masse de chakra, Arina…
— Mais et… ils sont passés où, Pain et Naruto ?
— Pain a attiré Naruto ailleurs. Michiyo les a suivis.
Arina passa une main sur son front en soupirant.
— Génial… un Naruto ingérable, un psychopathe qui fait exploser des villages, et Michiyo qui doit gérer les deux en même temps…
— Je pense que Michiyo est la mieux placée pour raisonner Naruto, fit Michiko en regardant vers la forêt où des arbres déracinés témoignaient bien du passage d’un Naruto en furie.
— Sûrement…
* * * *
— Ça va, tu peux marcher ?
— Je crois que c’est à moi de te poser la question.
Trébuchant l’un contre l’autre comme s’ils sortaient de soirée arrosée, Michiyo et Naruto avançaient péniblement dans la forêt en direction de Konoha. A deux, ils avaient fini par écraser le dernier Pain, le principal ; avant qu’ils ne retrouvent la source, celui qui contrôlait tous les Pain. C’était un jeune homme appelé Nagato, accompagné de son amie Konan. Ils avaient discuté, longuement, tous les quatre, des convictions de Nagato notamment. Il avait été un disciple de Jiraya comme Naruto, mais ayant subi de grandes douleurs personnelles il avait employé les grands moyens pour briser le cercle de la haine.
Mais Naruto était très fort pour faire changer les gens ; en fait, actuellement, il n’y avait que Sasuke qui lui donnait du fil à retordre. Il avait réussi à montrer à Nagato un autre chemin, qu’il voulait incarner et suivre, qu’il trouverait et qu’il apporterait la paix aux Hommes. Et Nagato avait cru en lui. Lui aussi, comme beaucoup d’autres avant lui, en passant par Minato et Jiraya, a placé toute sa confiance en Naruto.
Pour se faire pardonner de ses erreurs, l’ex-leader de l’Akatsuki avait usé d’un sort, qui avait permis de ramener tous les morts à la bataille face à Pain à la vie ; sort qui avait coûté la vie à Nagato, épuisé en chakra.
Maintenant, Naruto et Michiyo, épuisés, retournaient vers le village. La jeune fille avait quelques côtes cassées, du sang coulait de sa tempe, et Naruto avait du mal à tenir debout. Heureusement, ils n’étaient plus très loin.
— J’espère que ça va au village…
— On ne peut mieux, déclara une voix un peu plus loin.
Michiyo et Naruto redressèrent la tête d’un même mouvement, pour voir Kakashi et Yamato les attendant un peu plus loin, un grand sourire sur les lèvres de Yamato, qui devait probablement être aussi sur les lèvres de Kakashi bien que le masque en cache la vue aux deux Uzumaki.
— Kakashi-sensei !
— Eh bien, Naruto, Michiyo, je crois qu’on peut dire que vous venez de tous nous sauver…
— Je crois surtout que c’est Naruto le héros, sourit Michiyo en jetant un coup d’œil à son frère.
— Le village a hâte que vous rentriez.
Sur ces mots, les deux sensei se dévouèrent pour porter leurs élèves respectifs, à bout de force.
Et puis, lorsqu’ils parvinrent à la lisière des bois, ce fut l’explosion. Quand Kakashi avait parlé de « hâte », en fait, c’était comme une foule en délire qui acclamait son idole. Naruto écarquilla les yeux quand des mains s’agrippèrent à sa veste pour le tirer vers les gens qui voulaient tous le saluer, lui dire merci. Michiyo était accaparée de questions et de regards pétillants.
Avec difficulté, Michiko et Arina parvinrent à la rejoindre.
— Bah dis donc, c’est qu’on commençait à s’inquiéter !
— Ça va ?!
— Pas trop mal, sourit Michiyo. On est soulagé d’être enfin à la maison… sans rocher de dix mètres de large qui menace de te tomber dessus.
* * * *
— T’es sûr que ça va aller ?
— Mais oui. On n’est pas non plus en manque de matériel par chez nous, tu sais.
Assis à même le sol, de simples attelles atour des tibias, Kazuki tâchait de rassurer sa sœur avant de partir. Faute de matériel suite à la destruction du village, et vu le nombre de blessés, Kazuki avait laissé sa place dans la file pour se faire soigner, et voulait qu’on soigne ses jambes chez lui ; il préférait que le village s’occupe de ses propres blessés.
En attendant il était incapable de se déplacer et Dai, avec son bras cassé, ne pouvait pas le porter. De fait, Michiyo avait accepté les téléporter, lui et Dai car c’était les plus gravement blessés, jusqu’à destination.
— Faites attention, sourit Michiko.
— Bonne chance pour la reconstruction… j’essaierai de venir aider dès que mes jambes pourront me porter.
— Je n’en doute pas.
— Vas-y fous-toi de moi.
— Mais non…
La jeune fille eut un éclat de rire.
— On y va ? fit Dai, manifestement impatient de se poser dans un lit.
Michiyo tendit les deux mains, que Dai et Kazuki prirent.
Dai adressa un petit signe de tête à Arina, sa camarade de combat pendant une journée ; puis l’instant d’après ils avaient disparu. Kumi et Miyu saluèrent les deux kunoichis, et repartirent à pied en discutant de choses et d’autres.
— Bon, soupira Arina en mettant ses mains derrière son crâne, maintenant faut pas qu’on chôme, avec tout le boulot qu’on va avoir pour reconstruire le village…
— Ouais…
Elles restèrent néanmoins un moment en silence, à regarder le ciel ensoleillé, dans le calme, à attendre le retour de Michiyo. Lorsque cette dernière finit par revenir, une vingtaine de minutes plus tard, elle avait un sourire amusé aux lèvres.
— Dai s’est fait engueuler comme de la merde, ricana-t-elle.
— Pourquoi ? s’étonna Arina.
— Parce que, un certain Jun n’était manifestement pas très content de l’état dans lequel est rentré Kazuki…
— Dai était donc la garde rapprochée de la princesse Kazuki, rit Arina.
— Je pense surtout que la princesse Kazuki a un ami très protecteur qui se défoule sur la première personne qu’il croise, sourit Michiko.
— Pauvre Dai, soupira tragiquement Arina.
— Noon ne me dis pas que c’est ton nouveau crush ? ricana Michiyo.
— Oh oui, tu sais que j’aime les déserteurs inaccessibles, fit la brune avec un clin d’œil.
Sur ses mots, elle se remit debout :
— Bon c’est pas tout ça, mais faut qu’on y aille, sinon on va se faire incendier par Sakura. Elle est un peu à cran depuis que Tsunade est dans le coma…
— Allez c’est parti, on a du boulot…
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ENFIN cet épisode avec Pain est terminé omg. C'était long et laborieux mdr
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Michiyo se redressa péniblement, après que Katsuyu l’eut délivrée de sa protection.
Si elle avait eu à le décrire, elle aurait été incapable de mettre des mots sur ce qu’elle ressentait. Là, juste sous ses yeux, là où s’était autrefois trouvé le centre de Konoha, il y avait juste un vaste cratère, dans lequel retombait lentement la poussière. Rien. Il ne restait plus rien de son village, plus rien. Tous les recoins, toutes les boutiques, toutes les maisons, tous les lieux de son enfance… Rien. Plus rien. En une seule technique. Sans que personne ne puisse rien faire.
La jeune Uzumaki serra les dents à s’en faire mal, tremblant de fureur. « Comment ont-ils pu oser ?! »
Un hurlement sur sa droite rompit le silence pesant qui s’était abattu. La jeune fille tourna la tête vers Sakura en serrant les lèvres. Elle appelait Naruto.
Michiyo tourna à nouveau les yeux vers le centre du cratère en pensant à son frère. Il serait fou de rage s’il voyait le village dans cet état. Cependant, elle savait aussi que Naruto était un garçon avec un tempérament assez étrange. Avant, quand il était furieux, Michiyo sentait le chakra de Kyûbi émaner de lui, parfois de manière importante et dangereuse. Mais depuis quelque temps, il avait la tête plus froide et posée. Depuis qu’il s’était entraîné avec Yamato-sensei pour maîtriser sa nouvelle technique, il semblait changé. Son frère devenait considérablement fort, et il savait faire de sa colère une énergie pour devenir plus puissant encore.
Michiyo eu alors un hoquet de surprise, et écarquilla les yeux. Dans un nuage de fumée blanche, étaient soudainement apparus trois, non, quatre crapauds géants et, sur la tête de l’un deux, la demoiselle reconnut la tête blonde de Naruto.
Elle eut un maigre sourire.
— Tu tombes à point, Naruto…
Avec une grimace, elle posa une main contre son front, prise d’une migraine soudaine. Des flots de paroles jaillissaient dans son crâne. « Tss, c’était bien le moment que ça recommence cette merde… »
— Maître Hokage !! s’exclama une voix sur sa droite.
Michiyo plissa les yeux vers le cratère. Une silhouette s’était plantée au-devant des crapauds et de Naruto, en face des six individus roux à piercings, qui ensemble répondaient au nom de Pain, comme l’avait expliqué Katsuyu à chacun des ninjas de Konoha par le biais de ses miniatures.
La demoiselle n’entendait pas ce qui se disait, en revanche, elle entendait des échos des pensées. Tsunade menaçait ceux qui venaient de détruire son village. Une exclamation de surprise. Au loin, Michiyo vit que Naruto venait d’exploser d’une main l’un des Pain qui s’était élancé vers le Hokage.
Elle eut un sourire quand la voix de Naruto parvint à ses oreilles malgré la distance.
— JE VAIS TOUS VOUS EXPLOSER !!!
« C’est qu’il en est bien capable. »
La Pain invocatrice invoqua à nouveau son rhinocéros géant.
L’attention de Michiyo fut détournée par un bruit à sa droite. Gama Kitchi, une des invocations de Naruto, venait d’atterrir là, ramenant une Tsunade affaiblie en lieu sûr.
La jeune Uzumaki bondit sur ses pieds et se rua vers son Hokage, bientôt rejointe par Sakura et Sachiyo qui se trouvaient bien évidemment dans le coin puisqu’elles étaient dans l’ancienne zone de l’hôpital.
— Ne t’inquiète pas, nous prenons la situation en main, murmura Sachiyo à sa mère.
— Reposez-vous maître, renchérit Sakura.
Michiyo regarda Tsunade avec surprise, en voyant que le corps de cette dernière avait soudainement pris plusieurs années. Son visage était âgé et fatigué, jamais Michiyo ne l’avait vue ainsi. Cela devait être le contrecoup d’une de ses techniques…
Elle retourna les yeux vers Naruto. Manifestement, avec l’aide de ses amis crapauds, il venait de mettre K.O trois des monstrueuses invocations de la femme aux piercings, en cinq minutes, alors qu’à elle, Arina, Michiko et encore pleins d’autre ninjas expérimentés ils avaient bataillé avec difficulté pendant bien une heure voire plus pour tâcher de limiter les dégâts.
— Comment c’est possible…
— Il maîtrise le Senjutsu, répondit Sachiyo, faisant sursauter Michiyo.
— Le quoi donc ?
— Le Senjutsu. C’est l’art de combat des Ermites, Jiraya m’en avait parlé quelques fois. Ces derniers jours, Naruto était parti au mont Myôboku…
— Comment tu le sais ? fit Michiyo, vaguement vexée qu’on ne l’ait pas mise, elle, au courant.
Sachiyo haussa les épaules, tout en soignant une des blessures de sa mère.
— Je traîne souvent vers le bureau du Hokage, tu sais.
— Certes.
— Je disais donc… le Senjutsu, l’art des Ermites, utilise l’énergie naturelle, les sens sont décuplés, les techniques aussi, sans même parler de la force et de la résistance physique… c’est un atout considérable en combat. Le souci est que le mode Ermite ne dure pas indéfiniment…
Michiyo esquissa une grimace, en percevant à nouveau les échos dans sa tête. Naruto était en rage. Manifestement, Pain venait d’évoquer Jiraya. Il parlait de son projet. Il disait qu’il voulait la paix. Naruto lui envoya son impressionnant Orbe Shuriken, dispersant les Pain restant… et découpant l’un d’eux.
Les attaques s’enchaînaient, rapidement Naruto pu mettre K.O l’invocatrice, avec l’aide des crapauds. Mais, Michiyo, qui était plutôt sensible au chakra, perçut que la puissance folle de son frère s’était volatilisée. Ce chakra Senjutsu n’était plus en lui.
Puis il reparut un peu plus tard. Michiyo ne comprenait pas trop ce qu’il se passait, elle était trop loin, et elle ne connaissait pas le fonctionnement du Senjutsu. En fait, Naruto avait laissé des clones loin de la zone de combat accumuler du chakra Senjutsu ; et en annulant l’un de ces clones, il avait pu récupérer le chakra que ce dernier avait produit. Il était ainsi repassé en mode Ermite.
Il enchaîna les attaques destructrices, les crapauds géants s’y attelant également. Rapidement il ne resta plus que deux Pain en état de se battre.
Michiyo se remit debout soudainement, dans un geste synchronisé avec Sachiyo. L’un des Pain venait d’attraper Naruto. Elles ne comprirent pas bien ce qui se passa ensuite ; pour une raison qu’elles ne virent pas –Sachiyo avança l’idée que Naruto insufflait du chakra Senjutsu au Pain qui le maintenait, celui absorbait le chakra, ce qui était dangereux pour tout étranger au Senjutsu- il fut libéré… puis l’instant d’après cloué au sol par le dernier Pain, le principal.
Michiyo les entendit à nouveau, les pensées de Naruto. Pain expliquait son projet. Apporter la paix en faisant connaître au monde la souffrance. Parce que le cercle de la haine devait être rompu. Michiyo n’y comprenait absolument rien ; et manifestement Naruto était aussi perplexe ; et en colère.
— NARUTO ! hurla Sachiyo.
Michiyo écarquilla les yeux, puis d’un même geste, elle et Sachiyo se précipitèrent dans la direction du cratère. Pain venait d’immobiliser d’avantage Naruto en lui plantant des bâtons étranges dans le corps. Du coin de l’œil, la jeune Uzumaki vit une silhouette arriver avant elles.
C’était Hinata.
Pain avait reculé, et Hinata se dressait entre lui et Naruto. Elle déclara d’une voix ferme qu’elle ne laisserait personne lui faire de mal.
— […] Parce que je t’aime, Naruto !
En d’autres circonstances, Michiyo aurait été surprise. Hinata la timide qui déclare sa flamme…
Elle se rua vers Pain.
Il la cloua au sol, comme il l’avait fait avec Naruto.
Le sang coula.
Un silence s’abattit. Puis Michiyo eut l’impression que son crâne allait se fendre en deux. La vue trouble, elle trébucha et tomba à genoux.
— Michiyo ! fit Sachiyo en s’arrêtant.
Se tenant la tête entre les mains, Michiyo gémit :
— Naruto… c’est Kyûbi…
Un peu plus loin, Naruto s’était redressé. Enfin, ce n’était plus tout à fait Naruto. Un étrange monstre rougeâtre à six queues se tenait en face de Pain.
— Il a brisé le sceau ! murmura Sachiyo, horrifiée.
Aucune attaque ni aucun mot ne semblait plus atteindre Naruto. Submergé par la rage, il voulait juste décapiter Pain, manifestement. Ce dernier s’éloigna, quittant le village, poursuivit par Naruto. Michiyo redressa la tête et se remit debout. Elle croisa le regard de Sachiyo.
— Vas-y, murmura cette dernière, je m’occupe d’Hinata.
La jeune Uzumaki hocha la tête avant de se lancer à la poursuite de son frère.
Il avait pris une avance importante. Et en vérité, il en valait mieux pour la vie de Michiyo.
— Bordel c’est quoi, ça ?!
Des mottes de terre entières s’élevaient dans les airs. Des dizaines et des dizaines… formant une énorme sphère dans le ciel. Michiyo se rapprocha encore, de plus en plus inquiète.
Une nouvelle migraine, encore plus violente qu’auparavant, lui fit voir des tâches noires. Elle trébucha à nouveau, et sombra dans le noir.
* * * *
Elle se retrouva dans un endroit qu’elle ne connaissait pas, pas du tout comme la forêt qu’elle venait de quitter. On aurait dit une grotte, avec, au fond, une grande et vaste cage. Une silhouette était à genoux un peu plus loin.
— Naruto ?
Il ne l’entendit pas.
A la place, une voix grave, retentissante et menaçante, s’éleva.
— Anéantis ce qui te fait souffrir… je te délivrerai de tes tourments.
Naruto se leva, d’une démarche titubante, comme quelqu’un ayant un peu trop bu. Il se rapprocha de la grande cage.
— NARUTO ARRÊTE !
Elle ne savait pas ce qu’il allait faire. Elle savait juste que ce n’était pas, mais pas du tout une bonne idée, et, pour une raison qu’elle ne saisit pas, elle avait peur pour son frère.
Elle cligna des yeux. Naruto ne l’avait pas écoutée. Cependant, une main vint se poser sur son poignet, arrêtant son geste, qui consistait à arracher un parchemin posé sur la grande cage qui, Michiyo le comprit, gardait enfermé en son sein Kyûbi.
Un homme que Michiyo ne connaissait pas était soudainement apparut. La jeune fille entendit Naruto prononcer les mots « Hokage le quatrième ». Elle écarquilla les yeux. Le quatrième… Minato Namikaze.
Ce dernier expliqua avec un sourire qu’il avait conçu le sceau de Kyûbi de manière à être invoquer dans la conscience de Naruto si jamais le sceau était fragilisé.
Naruto marmonna quelques mots que Michiyo ne put entendre, mais elle entendit très clairement le Yondaime répondre :
— Oui, oui tu es mon fils.
Il croisa le regard de Michiyo, toujours en arrière.
— Michiyo.
Il lui adressa un sourire qui rendit la demoiselle un peu bizarre. Naruto se retourna brusquement, remarquant soudainement la présence de sa sœur.
— Qu’est-ce que tu fais là ?!
Michiyo haussa les épaules, signifiant que non, elle ne savait décemment pas comment elle pouvait se trouver dans la conscience de son frère.
— Eloignons-nous un peu, voulez-vous ? fit tranquillement Minato avant de claquer des doigts.
Ils se retrouvèrent alors dans un espace autre, plus lumineux, sans Kyûbi rugissant en arrière-plan.
Michiyo s’avança jusqu’à être à côté de Naruto. Son père. Elle était en face de son père, qu’elle n’avait jamais vu. « Mon… père. »
Minato adressa un grand sourire à ses enfants.
— Vous n’avez pas l’air très surpris. Quelqu’un vous avait mis au courant ?
— Un… ennemi nous en avait touché deux mots, une fois, balbutia Michiyo.
— Ah, ce seul médecin qui a réussi à survivre à la nuit de votre naissance ? Je vois.
— Nous n’étions pas sûrs que…
— Evidemment, sourit l’ancien Hokage. Vous êtes bien nos enfants, à moi et Kushina Uzumaki.
A ses côtés, Naruto pleurait. Et, honnêtement, Michiyo n’en était pas loin non plus. Elle avait vaguement l’impression que son estomac faisait le grand huit.
— Papa…
Michiyo tourna la tête vers son frère, juste à temps pour le voir donner un grand coup de poing dans le ventre de Minato.
— Mais qu’est-ce que tu fabriques ?! souffla la jeune fille, choquée.
Il se mit à hurler ce que Michiyo savait qu’il portait dans son cœur depuis des années. Ce qui lui faisait mal, au plus profond de lui-même. La tristesse infinie que lui avait causé la présence du démon en lui, sa solitude. Sa sœur ressentit alors de la peine. Et de la compassion. C’est vrai… pourquoi son propre père lui avait-il infligé ça ?
Minato ne sembla pas en colère. Il adressa un sourire désolé à Naruto, avant de reprendre la parole :
— Je sais que ça pas dû être facile pour vous, pendant ces dernières années, surtout pour toi, Naruto. Mais sache que ce n’était nullement pour te punir… sinon pour te donner un atout.
Michiyo haussa un sourcil, mais ne dit rien, attentive.
— Il y a… quoi… seize ans, c’est bien ça ? (il continua à l’approbation de Naruto quant à leur âge) Lorsque Kyûbi a attaqué Konoha… le soir de votre naissance… j’ai compris que quelqu’un le manipulait, pour attaquer le village. Pour quelqu’un sachant contrôler un tel démon, il te fallait aussi quelque chose pour le battre, Naruto. Aussi… en scellant Kyûbi… je t’ai laissé l’accès à la moitié de son chakra, en espérant qu’un jour tu saurais le maîtriser. J’en suis désolé si cela t’a rendu malheureux…
— Qui pourrait posséder une telle puissance ?!
Minato marqua un temps de silence.
— L’homme au masque de l’Akatsuki. Pain est sous son contrôle.
Michiyo eut un vague souvenir d’un type bizarre au masque orange, qui appelait Deidara « senpai ».
— Ce zigoto qui a l’air d’avoir deux ans d’âge mental ? marmonna-t-elle.
Minato hocha la tête. Michiyo se pinça les lèvres. Et dire que ce monstre s’était trouvé à quelques pas d’Arina et elle il n’y a pas si longtemps… et que c’était à cause de lui qu’ils n’avaient plus de parents… elle serra les dents et les poings.
— Mais Pain déteste Konoha, marmonna Naruto.
— Pain veut briser le cercle de la haine, le cercle des vengeances…
— Mais…
— Le système des shinobis est ainsi fait, malheureusement. Il n’est pas facile de trouver une solution pour la paix dans notre monde. Mais j’ai confiance en toi, Naruto, je sais que tu trouveras la réponse.
Un silence s’installa, jusqu’à ce que Michiyo prenne la parole :
— Pourquoi avoir scellé Kyûbi en Naruto ?
Ce dernier la regarda en mode « mais j’ai déjà posé la question……… », mais Minato saisit la nuance dans la question de sa fille :
— Parce que, quand tu es née, nous avons… déjà sentit le chakra de Kyûbi en toi.
Michiyo écarquilla les yeux, mais Minato continua :
— Et comme je ne savais pas quel pourrait être l’impact d’un tel chakra pour un fœtus, je n’ai pas voulu te mettre plus en danger en scellant Kyûbi en toi, c’est pour ça que je l’ai scellé en Naruto.
— Elle a du chakra de Kyûbi en elle ?! s’exclama ce dernier en fixant sa sœur avec des yeux ronds.
Le Hokage hocha la tête.
— C’est faible, mais il y en a. Par ailleurs, je ne suis pas étonné que tu ne t’en sois pas rendu compte Naruto, étant donné la quantité phénoménale de chakra de Kyûbi que tu possèdes déjà en toi… mais toi, Michiyo, tu dois ressentir des choses particulières en présence de Naruto… le chakra du démon que tu as en toi doit, si tu es assez proche, entrer en résonnance avec celui de Naruto.
La demoiselle eut alors comme un déclic.
— J’entends les pensées des gens… quand Naruto est dans le coin.
Minato n’eut pas l’air surpris.
— C’est bien possible. Sachez d’abord qu’avant toi, Naruto, l’hôte de Kyûbi n’était autre que votre mère, Kushina. Et je pense que, pendant sa grossesse, une partie du chakra de Kyûbi s’est infiltré dans ton organisme Michiyo, et a dû influencer ton développement, notamment le développement cérébral… ne t’inquiète pas, rien de néfaste, ajouta-t-il avec un sourire, mais je pense que c’est pour ça que tu possèdes ce don particulier, qui de plus se manifeste en présence de Naruto, qui porte Kyûbi en lui. Je crois que, si tu parvenais à maîtriser le chakra de Kyûbi que tu possèdes, tu pourrais t’affranchir de cette contrainte, et te servir plus amplement de ce don…
Lentement, la silhouette de Minato devint de plus en plus pâle.
— Mon chakra est épuisé. Je vais devoir y aller…
Il adressa un sourire radieux à ses enfants.
— Vous êtes l’avenir de Konoha. Vous êtes exceptionnels ; j’ai tout vu au travers des yeux de Naruto. Je place toute ma confiance en vous deux…
Il avança sa main vers le torse de Naruto.
— Je vais réparer le sceau de Kyûbi.
Un dessin complexe se redessina autour du nombril de Naruto, avant que sa silhouette ne se volatilise, laissant le frère et la sœur seuls et chamboulés.
La jeune fille leva les yeux vers son frère.
— Ne fais pas de bêtises. Je te rejoins.
Il lui adressa un grand sourire.
— Ça va faire un bail qu’on ne s’est pas battu ensemble !
* * * *
Michiyo rouvrit les yeux, allongée sur le dos au milieu de la forêt où elle se trouvait précédemment. Elle se redressa, leva les yeux vers la sphère de terre plus loin, dans le ciel. Kyûbi avait disparu. Ne restait qu’un petit point que Michiyo devinait être Naruto, ayant retrouvé sa forme habituelle.
Une larme roula sur sa joue, pourtant un sourire étirait ses lèvres.
Elle partit rejoindre Naruto au pas de course.
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Ce chapitre était... long xDD c'était un peu galère comme c'était que Naruto qui se battait dans ce passage... mais je suis contente de l'avoir enfin écrit ! J'ai enfin pu expliquer pourquoi Michiyo entendait parfois les pensées des gens... ça faisait des années que j'avais mis au point cette explication... pfiouu xD
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