• #Quand t'as pas d'idées de titre

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    (Ils sont parfaits omg)

     

    Oyez oyez ♥

    Petit point de la situation actuelle !

    En effet, gros boom d'activité depuis ces dernière semaines, ceci étant dû, évidemment, au fait qu'avec Alyna on s'est vues pendant les vacances eeeeet... c'est le drame mdr. Grosse reprise de Naruto et tout et tout... j'me suis remise à regarder des épisodes (et je me suis souvenue pourquoi je haïssais Deidara au début mdr) et aussi à relire des tomes #besoinpourmafic... du coup j'suis souvent en mode "OH PUTAIN J'AVAIS OUBLIÉ CA". Voilà.

    Aussi, vous allez rire, mais on a recommencé une fic Naruto version HP //pneu// (encore et toujours, on ne s'en lassera jamais mdr... et à chaque fois on change le personnel en plus, c'est drôle (vous avez déjà vu Kisame concierge ?)). On a pas vraiment encore discuté du fait de la publier, donc... à voir pour l'instant xD pour ça faudrait qu'on trouve un titre potable aussi, parce que pour l'instant y en a un provisoire pas forcément fameux mdr ("Deidara's life at Hogwarts" c'est beau pourtant non ? 8D)

    Sinon, j'voulais aussi prévenir que le boom d'activité ne durerait peut-être pas très longtemps, avec la rentrée approchant à très grands pas mdr... je rentre en deuxième année de prépa, donc je crains de devoir dire au revoir à mes loisirs dès la deuxième semaine xD parce que l'année dernière quand j'avais du temps libre en général je fixais juste mon ordi d'un regard vide en mode "je n'ai plus l'énergie de faire quoique ce soit de constructif" alors... :'D donc si je redisparais d'Eklablog dès la semaine prochaine ne vous inquiétez pas, c'est juste que je suis en train de pleurer devant une fiche de TD ~ j'essaierai pendant mes temps libres d'avancer petit bout par petit bout ma fic parce que bon tant que je suis lancée ce serait con de s'arrêter comme ça soudainement mdr

    Ah, et j'ai changé deux trois trucs au thème... j'ai la flemme de grapher et de tout changer, donc j'ai juste rajouté un peu de couleurs xD

    Donc voilààà... voilà.

     

    Et juste parce que SasoDei ♥ :

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    Arina fit rapidement un point de la situation. Michiyo était à genoux sur les gravats un peu plus loin, tentant de reprendre son souffle, une plaie à la jambe saignant abondamment. Michiko était debout, penchée en avant, la respiration saccadée et les yeux fixés droit devant elle, tandis qu’elle tâchait de retenir d’une main le sang qui lui coulait du nez. Et, la jeune Uchiwa n’était pas en meilleur état, avec son bras tailladé et un filet de sang coulant de sa bouche, goutant sur ses genoux.

    Tout autour, les ninjas de Konoha s’épuisaient rapidement face aux invocations de la femme aux cheveux roux. Ils avaient compris bien vite que, loin d’être de « simples » animaux à tailles monstrueuses, ces invocations étaient particulièrement coriaces. Peu importaient les coups qui leur étaient adressés, elles se régénéraient assez facilement (surtout pour ce chien polycéphale là), ce qui était un poil embêtant. Et les miniatures de Katsuyu, l’invocation limace de Tsunade, qui étaient venus épauler chaque ninja, n’aidaient que pour soigner les blessures.

    Arina se mordit la lèvre. Personne n’avait encore réussi à toucher l’invocatrice. Elle restait en arrière, ne participait nullement au combat, et la brune avait la désagréable impression qu’elle cherchait à atteindre le bâtiment devant lequel tout l’attroupement se trouvait. C’était la Section d’Interrogatoires, et Arina savait qu’en ce moment même une équipe essayait d’extirper des informations à un shinobi que Jiraya avait capturé à Ame, dans l’espoir de trouver des informations supplémentaires sur ce Pain. Ces renseignements étaient vitaux, et ils devaient faire tout ce qu’ils pouvaient pour retarder la femme aux piercings.

    Un tremblement du sol lui fit lever les yeux. Le chien polycéphale fonçait à nouveau dans leur direction. Michiyo et Arina se remirent aussitôt sur leurs jambes, et, sans même se jeter un regard, clamèrent d’une même voix :

    — Katon ! Gōkakyū no jutsu !

    — Fûton ! Atsugai ! renchérit Michiko en visant les attaques de feu de ses camarades.

    L’amplification du feu par un souffle de vent destructeur faisait en général de cette technique combinée un monstre dévastateur, auquel il fallait une sacrée puissance dans les jambes, ou bien une attaque Suiton pour en réchapper sans aucune égratignure. Mais, là où l’attaque l’avait touché, une nouvelle tête poussait sur l’invocation. Michiko serra les dents, jetant un regard de haine à l’invocatrice, toujours en retrait, intouchable.

    Un cri lui fit tourner la tête vers la gauche, les yeux écarquillés.

    — ARINA !

    Michiyo, plus proche, rejoignit la brune au pas de course. Cette dernière s’était accroupie auprès d’un enfant, afin de vérifier s’il allait bien… seulement, le rhinocéros géant chargeait dans leur direction. Arina tourna la tête tandis que l’enfant poussait un cri terrifié. Michiyo posa ses mains sur leurs têtes, et tous trois disparurent pour réapparaitre sur une pile de gravats, plus loin.

    — Merci, souffla Arina en passant une main nerveuse sur son menton où coulait toujours un filet de sang.

    — Tu me dois un resto, fit Michiyo, son regard scrutant les alentours.

    — On verra s’il en reste toujours d’ici-là, grogna l’Uchiwa en jetant un coup d’œil furieux à la rue voisine où aucun des bâtiments n’était entier.

    De son côté, Michiko avait sauté sur un toit proche pour éviter l’attaque de l’animal. Elle fronça les sourcils en remarquant que l’invocatrice était postée sur le dos du rhinocéros, cette fois-ci.

    — Merde…

    La façade de la Section d’Interrogatoires était détruite. Des silhouettes bougeaient derrière le nuage de poussière causé par l’explosion, tandis que la femme aux piercings prononçait quelques mots que Michiko ne put entendre. Cette dernière plissa les yeux. L’invocatrice était beaucoup trop concentrée sur ce qu’il se passait dans le bâtiment. Le chien polycéphale avait été pris en charge par une unité de l’Anbu. La blonde leva alors la main.

    — Fûton ! Kaze no Yaiba ! L’épée du vent !

    Une lame de vent particulièrement tranchante se forma au niveau de ses doigts. Elle prit alors de l’élan, avant de s’élancer en visant le dos de la femme. Elle était déconcentrée… c’était maintenant ou jamais…

    La femme ne bougea pas, cependant, une autre silhouette, massive, surgit à droite et intercepta la jeune Anzai avant qu’elle ne puisse porter son coup. Il l’écrasa au sol, la maintenant par la gorge ; la jeune fille eut un hoquet lorsque ses poumons se vidèrent de l’air qu’ils contenaient sous l’effet du choc.

    C’était un homme de corpulence assez forte, aux mêmes cheveux roux que l’invocatrice, avec d’innombrables piercings au visage également. Et –Michiko ne l’avait pas vu sur la femme, elle était trop loin- des pupilles étranges, plusieurs cercles concentriques dans tout l’œil. La blonde était certaine de n’avoir jamais vu quelqu’un avec de telles pupilles, pourtant elles lui disaient vaguement quelque chose.

    Suffoquant, elle tâcha de donner nombre de coups de pieds dans le ventre de son adversaire, mais il ne lâchait pas. Il dit, d’une voix calme et ferme :

    — Où est Naruto Uzumaki ?

    Les mains serrées autour des doigts du ninja, essayant de desserrer son étreinte, Michiko écarquilla les yeux. Mais oui, bien sûr, ils étaient là pour Naruto… Elle sentait sa réserve de chakra se vider… il lui absorbait du chakra…

    — Je ne… vous le… dirai pas, suffoqua-t-elle.

    D’autant plus qu’elle n’avait pas la moindre idée de où était Naruto. Cela faisait quelques jours qu’il était parti de Konoha, et même Michiyo n’avait pas été informée de l’endroit où il était allé, elle savait juste qu’il était parti s’entraîner.

    Les doigts du ninja se resserrèrent tandis qu’il plissait les yeux, plutôt mécontent de la réponse.

    — Très bien. Tu ne…

    — SUITON ! SUIRYUBEN !

    Michiko sentit la prise sur sa gorge se desserrer avant de disparaître. Elle se remit à genoux, les doigts instinctivement posés sur sa gorge, et leva les yeux vers un homme qui avait créé un fouet formé d’eau qui s’était enroulé autour des bras et du torse du ninja roux, l’ayant forcé à reculer. Le manipulateur du Suiton tourna vers Michiko des yeux gris et froids.

    — Miss Anzai, je vais vous demander de bien vouloir immobiliser cet homme.

    La jeune fille hocha la tête en fronçant les sourcils de concentration, comprenant ce que l’homme allait faire. Ce dernier donna un coup de pied au sol et de l’eau vint s’enrouler autour des chevilles et des mains de l’autre. Cependant, une aura se forma autour de l’homme, et toute l’eau qui le maintenait disparut. Le ninja aux yeux gris poussa un grognement, puis jeta un œil autour de lui pour évaluer la situation. L’invocatrice se battait contre Ibiki et d’autres shinobis. Plus loin, Arina était toujours penchée sur l’enfant qui avait l’air incapable de marcher, Michiyo surveillant les alentours à son côté. Un homme que Michiko ne connaissait pas les avait rejoints.

    Ce dernier était accroupi face à l’enfant qui pleurait à chaudes larmes en jetant des regards terrifiés aux bestioles géantes toujours là.

    — Je crois qu’il s’est cassé une jambe et le poignet lorsque des gravats de taille importante ont volé avec une technique que nous avons lancée, expliqua Arina avec un vague mouvement de la main dans la direction où elle, Michiyo et Michiko avaient exécuté la technique un peu plus tôt.

    — On devrait l’emmener à l’hôpital sans tarder, dit Michiyo en fixant du regard le chien polycéphale occupé avec les membres de l’Anbu, il est en danger ici.

    — Vas-y toi, tu peux te téléporter !

    — Pour ça ce serait bien qu’il se calme un minimum ; c’est un gosse, il contrôle pas son chakra, et je suppose que tu les vois, les vagues de chakra qui émanent de lui à cause de sa panique. Il risque de perturber mon propre chakra et la téléportation risquerait de mal tourner, du style ses deux jambes restent ici.

    L’enfant poussa un gémissement. L’homme qui avait rejoint Michiyo et Arina, qui n’avait rien dit jusque-là, adressa un sourire doux à l’enfant.

    — Je m’appelle Kei. Ça va aller, d’accord ? Regarde.

    Il porta son index et son majeur à ses lèvres, comme s’il les embrassait, avant de les poser sur une plaie qui barrait la joue de l’enfant. Le chakra vert du ninjutsu médical émana alors de ses doigts, et la plaie se referma toute seule. Kei continua, tranquillement :

    — Je ne suis pas ninja médecin, d’autres feront ceci mieux que moi. Tu seras en sécurité là-bas… si tu veux bien laisser cette dame t’y emmener.

    Michiyo, les bras croisés, baissa les yeux vers le gamin. Elle ne sentait plus les vagues de chakra incontrôlées. Elle pouvait effectuer sa technique sans danger pour l’enfant. Ce dernier hocha la tête. La jeune Uzumaki posa alors la main sur sa tête, et ils disparurent tandis que Kei retirait sa main.

    — Au moins ses jambes ne sont pas restées sur place, remarqua Arina en se remettant debout, imitée par le jeune homme.

    Ce dernier croisa le regard d’une femme aux cheveux noirs, un peu plus loin ; il se jeta alors sur Arina pour la plaquer au sol en criant :

    — A terre !

    L’instant d’après, de la foudre noire en forme de panthère passa au-dessus de leur tête pour s’écraser contre le chien polycéphale qui s’échappait progressivement des membres de l’Anbu ; déséquilibré, l’animal bascula sur le côté, provoquant un puissant tremblement de la terre.

    Kei redressa la tête et écarquilla les yeux :

    — DAI ! DERRIERE !

    Lorsque le dénommé Dai, l’homme aux yeux gris, se retourna, il se décala un peu en même temps et Arina put voir Michiko parant avec ses bras une attaque au corps à corps lancée par l’homme roux aux piercings.

    La jeune Uchiwa se remit debout et se précipita à la suite de Kei qui s’était rué en direction de Dai et Michiko. Cette dernière fit un bond en arrière, se pencha afin d’éviter un coup de pied de son adversaire, puis attaqua ce dernier en pivotant sur elle-même en tentant de lui mettre son pied dans le visage. Mais le ninja, en plus d’être particulièrement résistant au ninjutsu, avait une force physique impressionnante ; aussi il lui fut aisé d’attraper Michiko par la cheville et de la fracasser par terre comme si elle ne pesait guère plus que quelques kilos ; ceci dans un craquement inquiétant.

    Le souffle coupé, la jeune kunoichi tenta de se retourner sur le dos, mais le pied de l’homme roux s’écrasa dans son dos, rendant vaine sa manœuvre ; d’autant qu’il maintenait autour de lui une aura telle que les attaques ninjutsu de Dai étaient sans effets. Il dégaina un kunai sans dire un mot, et visa un point entre les omoplates de la jeune Anzai. Il leva le bras ; puis l’abattit. Cependant, Kei s’était interposé, les bras écartés, et le kunai se planta dans son épaule. Il serra les dents, et jeta un regard furieux au membre de l’Akatsuki. Surpris par cette intervention, ce dernier ne para pas le coup que lui porta Arina et fut projeté un peu plus loin.

    Kei s’écarta de Michiko en reculant de quelques pas, la laissant se relever. Elle poussa un petit gémissement en s’appuyant sur sa cheville blessée.

    — Est-ce que ça va ?

    Elle hocha néanmoins la tête et croisa alors le regard du jeune homme. Elle eut un hoquet de surprise. Ce visage, elle ne le connaissait pas, mais dans ces yeux brillaient une lueur de fureur, et, dans l’œil gauche, cette lueur orangée si particulière… « Kazuki ?! »

    — Appelle-moi Kei, fit précipitamment Kazuki avec un regard insistant.

    — Merci, Kei.

    Elle se tourna alors vers Arina qui se battait toujours au corps à corps contre l’homme de l’Akatsuki, avec l’aide de Dai.

    — Il peut absorber le chakra et les techniques ninjutsu, informa Kazuki en se remettant en position de combat.

    — J’avais cru comprendre, marmonna Michiko en l’imitant, en essayant de ne pas appuyer sur sa cheville.

    Cependant, quelque chose d’étrange se passa. Leur ennemi recula soudainement, plissa les yeux, avant de disparaître. Comme ça.

    En plein milieu d’un mouvement, Arina reposa son pied un peu trop brutalement sur le sol et vacilla un peu sur ses jambes avant que Dai ne l’attrape par les épaules pour l’empêcher de tomber.

    — Mais que… il est où ?! rugit la brune, frustrée de s’arrêter soudainement.

    Dai haussa les épaules, avant de tourner les yeux vers le bâtiment de la Section d’Interrogatoires. La femme aux piercings avait aussi disparu, ainsi que ses invocations.

    — Si vous voulez mon avis, ça ne présage rien de bon, marmonna le jeune homme aux yeux gris et glaciaux.

    — Bah, fit Arina en plaçant ses mains derrière son crâne dans une pose détendue, c’est pas plus mal en vrai, parce que bon, il faut dire que…

    Elle ne termina néanmoins pas sa phrase. Un cri s’éleva, un peu plus loin :

    — C’est quoi, ça ?!

    Tous levèrent les yeux vers le ciel, vers lequel se pointaient quelques mains. Un petit point noir s’y élevait, montant de plus en plus haut.

    S’éleva un grand silence. Un peu comme juste avant que la tempête ne s’abatte.

    L’explosion qui s’en suivit fut sans précédent. Personne n’y voyait plus rien, n’entendait plus rien. Tous les cris étaient étouffés par les bruits des chutes de pierres.

    Les miniatures de Katsuyu se déployèrent pour envelopper et protéger chaque être vivant à leur portée.

     

    Aussi incroyable que ce soit, en une seule et même technique, le leader de l’Akatsuki venait de rayer le village de Konoha de la carte.


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  • Les filles se relevèrent un instant plus tard, au milieu des décombres et de la poussière. Plus loin, des civils se redressaient en gémissant, et d’autres ne se relevaient pas.

    Arina, ses Sharingans activés, essuya du sang qui coulait sur sa tempe tout en balayant la rue principale et les ruelles adjacentes des yeux. Elle serra un instant les mâchoires.

    — Des invocations… elles sont tellement nombreuses…

    Tout en sortant un kunai de sa sacoche, Michiyo se pinça les lèvres.

    — Il y a d’énormes émanations de chakra qui sont apparues… et j’ai bien l’impression qu’il y en a un peu partout dans le village.

    — Vous pensez qu’il s’agit de l’Akatsuki ? demanda Michiko en levant les yeux vers un nuage de poussière qui s’élevait dans le ciel, plusieurs rues plus loin.

    — Ne vous posez pas trop de questions ! On n’a pas le temps ! s’exclama une voix dans leur dos.

    Sakura les dépassa alors en trombe, accompagnée de Sachiyo et de quelques autres ninjas médecins, pour porter secours aux blessés de l’explosion.

    Se mettant à courir à leur tour, les trois jeunes filles se dirigèrent vers des éclats de voix ponctués de bruits d’explosions et de cris. Alors, au coin d’une ruelle, elles distinguèrent nettement deux monstres gigantesques ; un mille-pattes et un rhinocéros, sur lesquels s’acharnaient de nombreux shinobis.

    — Ma proposition première est de démembrer l’insecte géant, marmonna Michiyo avec une grimace.

    — Proposition acceptée, souffla Michiko en composant quelques mudras.

    Un souffle de vent particulièrement tranchant tourbillonna vers le monstre, mais ne sembla pas lui faire plus de mal qu’une mouche se posant sur le dos d’un bœuf. Michiko claqua la langue contre son palais, l’air contrarié. Elle écarquilla un peu les yeux lorsque l’autre monstre se tourna vers elle afin de, manifestement, décider que c’était plutôt sympa, de l’attaquer. Les trois coéquipières durent se séparer afin d’éviter de se faire embrocher par la corne du rhinocéros qui devait au moins faire la taille de deux ou trois individus normaux de son espèce.

    Une fois les pieds posés sur le toit d’un bâtiment proche, Michiko la vit alors. Une jeune femme aux cheveux roux flamboyants, le visage entièrement percé de piercings, la cape aux caractéristiques nuages rouges sur les épaules, derrière ses invocations, fixait les shinobis qui se battaient avec un regard neutre mais concentré. Jamais Michiko n’avait vu cette membre de l’Akatsuki, et pourtant, elle semblait se battre avec détermination ; sans un mot ; faisant juste appel à une incroyable puissance. La jeune Anzai plissa les yeux. Au loin, elle voyait une unité de l’Anbu s’approcher. D’autres explosions rasèrent quelques bâtiments environ trois-cents mètres plus loin, amenant un vent chargé de poussière qui firent voler les cheveux de la blonde. S’accroupissant afin de croiser le regard d’Arina et Michiyo en contrebas afin d’effectuer une de leurs techniques à trois, elle se dit avec inquiétude que cette bataille n’allait pas être la plus simple qu’elle ait pu vivre. Disons qu’elle n’avait pas expérimenté une attaque directe au village depuis un bout de temps…

    * * * *

    Itachi tituba jusqu’à la sortie de la caverne dans laquelle il résidait encore. Il était encore faible, avait encore du mal à se mouvoir et malaxer du chakra lui arrachait souvent un râle douloureux. Sachiyo était revenue le voir entre temps, elle essayait de soigner ses yeux. Elle avait dit qu’elle soupçonnait le pouvoir du Mangekyô Sharingan de lui brûler petit à petit la rétine ; elle cherchait donc un moyen de soigner, de renouveler celle-ci. Le seul avantage de la situation, c’était que, trop faible encore pour l’activer, Itachi ne s’abimait plus autant les yeux qu’avant.

    Essoufflé, il tomba, un genou à terre, avant de lever les yeux vers le ciel, comme cherchant de la lumière. « Il ne faut pas… il faut que… les prévenir… ».

    Il tendit péniblement le bras devant lui, où un corbeau vint se poser.

    — Va, souffla le jeune homme entre ses dents. Les Nukenins…

    L’oiseau cligna des yeux et prit son envol ; le message semblait avoir été parfaitement clair.

    Itachi s’assit, tachant de remettre de l’ordre dans ses pensées. Il faisait particulièrement attention à ne pas se faire repérer par l’Akatsuki en particulier, parce que l’effet de surprise qu’il conservait soigneusement pourrait tout simplement tomber à l’eau. Pour autant, il n’avait pas complètement rompu le lien qui reliait tous les membres de l’organisation entre eux. Il l’avait atténué, tellement atténué que personne parmi les déserteurs ne pouvait détecter sa présence, mais il était toujours là. Ainsi, Itachi percevait encore de temps à autre des bribes de ce que faisaient ses anciens camarades.

    Il se doutait que son ancien supérieur, Pain, comptait lancer l’offensive sur Konoha un jour ou l’autre, mais il ne pensait pas que cela adviendrait si tôt. Il savait que Pain était redoutable, avec des pupilles inégalées, probablement plus puissantes que les siennes. Et lui, il était là… à moitié effondré dans une caverne. Alors qu’il était libéré de ses obligations vis-à-vis de l’Akatsuki, il ne pouvait aller aider personne. Avec un goût amer dans la bouche, Itachi eut la vague et désagréable impression d’être du jour au lendemain devenu un être faible.

    Il souffla lentement par le nez. Il avait fait ce qu’il a pu. Il savait qu’il avait prévenu les bonnes personnes. Ils les avaient observés, il savait qu’ils aideraient Konoha comme tout ninja du village. Et il s’était arrangé pour n’avoir personnellement jamais affaire à eux, sait-on jamais s’il en avait besoin un jour… ils ne sauraient certainement pas que ce corbeau venait de lui, Itachi Uchiwa qui avait trahi sa famille. Même eux n’étaient pas au courant de la vérité…

    Le jeune homme s’appuya contre un épais tronc d’arbre.

    Il en allait mieux ainsi, de toute façon.

    * * * *

    Kazuki nettoyait nerveusement kunais et shurikens. A côté de lui, un jeune homme brun lisait attentivement un nouvel ordre de mission confiée par Kumo.

    Le jeune Anzai revenait juste de sa dernière mission qui, entre autre, avait consisté à espionner des sbires de l’Akatsuki. Avec son dôjutsu, il était souvent assigné aux missions d’espionnage et de renseignement.

    Et sa mission ne s’était pas excessivement bien passée. En effet, il avait fini par se faire prendre alors qu’il était non loin d’un des repères de l’organisation criminelle, et leur marionnettiste avait bien failli avoir sa peau, s’il n’avait pas eu un expert en poison dans son équipe. Le brun à ses côtés était autrefois ninja médecin dans son village, mais il avait été accusé d’empoisonnement sur un villageois et exilé. Ce que personne n’avait su, c’était que le Raikage lui avait ordonné cette exécution car ledit villageois était un espion qui avait bien failli mener des criminels à son village pour le détruire.

    Enfin. Ce n’était pas cela qui rendait Kazuki nerveux. C’était plutôt ce qu’avait insinué le marionnettiste. Il lui avait parlé de Konoha. Et ce n’était pas pour vanter la beauté de ses parterres de fleurs.

    Le jeune déserteur était inquiet. On lui avait formellement interdit de remettre les pieds au village sauf en cas d’urgence, et certainement pas à visage découvert. Tous les Nukenins présents ici avaient, avec la complicité du chef de leurs villages respectifs, créé une fausse identité, avec laquelle ils pouvaient venir dans le village en cas d’urgence. Kazuki avait hésité plusieurs fois à utiliser cette identité pour jeter un œil au village, mais il avait toujours réussi à s’en abstenir.

    Mais cette fois-ci, il était réellement nerveux. Ses mains tremblaient –peut-être aussi encore à cause des résidus de poison qui pouvaient encore être présents dans son corps- tandis qu’il effaçait les traces de sang de ses kunais.

    Il sursauta en sentant une pression sur son épaule, et son camarade à côté de lui réagit instantanément en dégainant un shuriken. Il s’arrêta néanmoins, pris au dépourvu, en se retrouvant face à un corbeau.

    — Qu’est-ce que… ?

    Mais Kazuki écarquilla les yeux. Devant ses pupilles défilaient des images, et puis surtout un message s'imprimait dans son crâne. « Konoha. Akatsuki. Danger. »

    — J’en étais sûr, marmonna-t-il en se mettant brutalement debout, sous le regard surpris de son ami. Il faut que j’aille à Konoha.

    — Ta sœur a un problème ? demanda le brun d’une voix douce.

    — Non. Tout le village a un problème.

    Kazuki ne faisait pas confiance à tous les déserteurs présents, certains dont le village d’origine avait des différends avec Konoha ; mais il savait que, outre les anciens habitants de son village, il pouvait faire confiance à Jun, bien qu’il soit de Kumo.

    — Je viens avec toi, déclara ce dernier en se levant à son tour.

    Le jeune Anzai tourna les yeux vers lui.

    — Non. Tu ne peux pas rentrer à Konoha, ta fausse identité te dit de Kumo. Je ne suis pas bien sûr que nos shinobis soient rassurés de voir un ninja de Kumo qu’ils n’ont jamais vu alors qu’il se font attaquer par l’Akatsuki.

    Jun parut un peu peiné, mais acquiesça tout de même.

    — Tu veux que je prévienne Keiko, Miwa et Eita ?

    — S’il te plait.

    Jun lui adressa un sourire, avant de s’éclipser.

    En l’attendant, Kazuki s’attela à changer son apparence pour adopter celle de Kei, ninja de Konoha souvent en voyage, la fausse identité que lui avait créée le Hokage lorsqu’il avait quitté le village. A l’aide d’une technique de métamorphose, ses traits devinrent plus arrondis, plus doux, ses cheveux virèrent au blond, son œil droit devint noisette comme l’œil gauche, et ses vêtements, portant notamment le symbole du clan Anzai, devinrent ceux que portent habituellement les jônins de Konoha.

    Ceci fait, il croisa les bras en attendant ses camarades, qui devaient eux-mêmes changer leur apparence. Il se pinça les lèvres. Une attaque de l’Akatsuki…

    Il les vit enfin s’avancer vers lui d’un pas pressé, talonnés par Jun. Ils avaient également adopté les uniformes traditionnels de Konoha, changé la couleur de leurs cheveux et de leurs yeux.

    Keiko avait alors de longs cheveux noirs et des yeux verts et se nommait Kumi ; Miwa devenait brune aux yeux noisette et se faisait appeler Miyu, et Eita devenait Dai, grand jeune homme aux cheveux blanchâtres, avec une cicatrice lui barrant la joue.

    — Jun a dit que Konoha avait des ennuis, marmonna ce dernier d’une voix grave en croisant les bras.

    — L’Akatsuki, répondit précipitamment Kazuki, je vous expliquerai ce que je sais en route.

    Il ne savait pas trop pourquoi il faisait confiance à un corbeau. C’était peut-être stupide, peut-être un piège. Mais il avait un très mauvais pressentiment.

    Il esquissa un mouvement pour partir, mais Jun le retint par la manche.

    — Sois prudent. Soyez prudents.

    Le jeune Anzai hocha la tête puis, suivi de ses camarades, se dirigea vers le chemin.

     

    Direction Konoha.

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    Mdrrr oui ça sort de nulle part xDD mais voilà, la reprise fracassante *ou pas* de cette fic. Après deux ans oui oui. La faute à Alyna vous savez. Bref. Je dis pas que je vais redevenir hyper régulière, mais je vais essayer de l'avancer un peu, quand j'aurai le temps (j'profite encore de la fin des vacances) xD.

    Voilà. Love et paillettes. ♥


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  • Bon j'vais arrêter d'essayer de faire de grands articles, ça marche pas 8D donc on va faire concis.

    Donc, joyeux Noël ! Cette année le papa Noël m'a apporté plein de trucs Harry Potter (je suis à nouveau dans une période HP, c'est la folie), du coup je suis trop contente ♥ (hé, j'ai eu ma lettre d'admission à Poudlard et mon billet de train pour le Poudlard Express, si c'est pas magique ça 8D)

    Voilà, j'espère que vous avez été gâté, tous ♥


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  • Thème Sans Nom

    Je sais j'ai déjà utilisé ce render, mais je l'aime bien. xD

    Render : link


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