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    Arina ne put s’empêcher de penser qu’Itachi était vraiment pénible d’intervenir maintenant. Avant de tilter que c’était normal, vu qu’il faisait partie de l’Akatsuki.

    — Je crois connaître vos motivations, dit Itachi. Vous venez chercher le jinchuriki d’Ichibi, c’est cela ? Malheureusement pour vous, on m’a demandé de vous retenir jusqu’à ce que le processus soit terminé.

    — Quel processus ? dit Michiko entre ses dents.

    Itachi ne répondit pas. Il y eut un silence pesant.

    La jeune fille sentit une haine sans nom monter en elle. « Il fait partie de l’Akatsuki…c’est à cause d’eux qu’il est là-bas… »

    Naruto et Michiko regardaient fixement Itachi, avec une lueur de colère dans les yeux. Arina, elle, semblait ailleurs, perdue dans ses pensées. Michiyo regardait Itachi. Elle voyait cet homme comme celui qui avait détruit la vie de Sasuke. Celui qui, au fond, a poussé Sasuke à partir. « C’est de sa faute. »

    Michiko composa ses mudras, sans attendre de signal de Kakashi et lança directement :

    Arashi no Jutsu ! Technique de l’orage !

    La pluie se mit à tomber, et le vent souffla.

    La technique a pour but d’aveugler l’ennemi. Cependant, face à un manipulateur du Sharingan qui distingue le chakra par couleurs, elle est inefficace.

    Itachi lança des kunais sur Michiko qui les évita. Kakashi lança à Michiko :

    — Michiko, arrête ta technique ! Elle est inefficace, et restreint tes capacités de mouvement !

    La jeune Anzai obéit.

    Alors, d’une même voix, Arina et Itachi s’écrièrent :

    Katon ! Goukakyuu no Jutsu ! Technique suprême de la boule de feu !

    Itachi prit rapidement l’avantage sur l’attaque d’Arina.

    Le combat dura un moment. Au final, ce fut Kakashi qui parvint à l’immobiliser. Mais Itachi ne se laissait pas faire. Il lança une nouvelle fois une attaque Katon, sur Naruto et les autres.

    Lorsqu’une voix sortit de derrière les arbres… :

    — Arrête, Itachi !

    Itachi regarda fixement la jeune fille qui s’avançait à présent vers eux.

    — Sachiyo, marmonna-t-il.

    — Comment se fait-il que tu connaisses Sachi…commença Michiyo.

    — Peu importe. Inutile que je m’attarde ici, de toute façon. Le processus doit être terminé à l’heure qu’il est.

    Il se retourna, comme pour partir, lorsque Naruto lança :

    L’Orbe Tourbillonnant géant !

    Son attaque percuta Itachi. Sachiyo réprima un cri…

    Un corps sans vie de trouvait à présent là où se tenait Itachi quelques instants auparavant. Mais ce n’était pas Itachi.

    — Je le connais… c’est un shinobi de mon village, marmonna Chiyo. Il s’appelait Yûra…

    — Mais c’est impossible…Itachi…j’ai reconnu son chakra, fit Sachiyo.

    — Tu as l’air d’en connaître long sur Itachi, Sachiyo, dit Kakashi.

    — Oh, je…

    — Peu importe. Je sais que c’est lui qui t’as entraînée auparavant…

    — Pardon ?! s’exclamèrent Michiyo, Arina et Michiko.

    — Oui, fit Sachiyo, un peu gênée. C’était avant qu’il ne quitte le village.

    — Je comprends mieux maintenant, marmonna Arina.

    Ils regardèrent pendant un instant le corps de Yûra, avant de se remettre en route.

    — Sachiyo, que fais-tu ici ? demanda Kakashi tout en courant.

    — Euh… une sorte de pressentiment, je dois dire…

    — Hm…

    Le reste du chemin se fit en silence.

    Plus tard, Kakashi arrêta l’équipe devant une espèce de falaise, avec un gros rocher incrusté dedans. L’équipe de Gai était présente.

    — Ah, Kakashi, tu en as mis du temps !

    — Léger contretemps…

    — Enfin bref… d’après Pakkun, ça se trouverait ici.

    — Dans la falaise ?

    — Oui. Neji, tu pourrais vérifier ce qu’il y a derrière ce rocher ?

    — Pas de problèmes, répondit Neji, avant d’activer son Byakugan.

    Dans les premières secondes, il sembla choqué et un peu effrayé à la fois.

    — Hey, qu’est-ce que tu vois ? fit Arina.

    — C’est… indescriptible.

    — Et Gaara, tu vois Gaara ? demanda Naruto en secouant brutalement Neji par l’épaule.

    — Arrête de me secouer ! Je le cherche.

    Il chercha donc. Puis Naruto lui re-secoua l’épaule, et Neji sembla tomber sur un spectacle pas très joli vu sa tête. Il désactiva son Byakugan.

    — C’est… pas croyable. Ils sont plusieurs à l’intérieur, une dizaine.

    — Bon… comment fait-on pour entrer ? fit Naruto.

    Gai pris alors de l’élan, et s’attaqua au rocher avec son énorme force. Mais rien à faire, le rocher ne bougea pas d’un millimètre.

    — Ils ont mis une barrière. Il faut rompre le sceau, dit-il en levant les yeux vers un parchemin accroché plus haut. Mais, de quelle manière ?

    — Si tu veux mon avis, c’est une barrière à cinq sceaux, dit Kakashi. Mais ça inclut qu’il faille enlever les cinq parchemins en même temps.

    — En même temps ?

    — Oui. Il va falloir qu’on se sépare…

    — Ok. Neji, Lee, Tenten ! Nous quatre, on ira chercher les quatre autres sceaux ! fit Gai avec un grand sourire. Neji, à toi !

    Neji activa à nouveau ses pupilles qui permettent de voir très loin. Il repéra un à un les autres parchemins en donnant leurs coordonnées. Ils donnèrent un micro et une oreillette à Kakashi, puis partirent.

    — Sakura…Une fois que le parchemin sera enlevé, tu détruiras ce rocher…

    — Bien…

    Après une dizaine de minutes…

    Une voix retentit dans l’écouteur de Kakashi :

    — Près Kakashi ? Un… deux…TROIS !

    Kakashi enleva le parchemin, et, aussitôt, Sakura détruisit le rocher avec sa force surhumaine.

    Il fallut un moment pour que le nuage de poussière causé par la destruction du rocher ne se dissipe.

    Mais bien vite, trois silhouettes se dessinèrent.

    Deux de ces silhouettes étaient familières.

    L’une n’était autre que Deidara, le garçon aux explosions d’Iwa, qui les avaient aidés trois ans auparavant, pendant la mission des bandits –Arina ouvrit de grands yeux ronds en le reconnaissant.

    L’autre silhouette familière…Deidara était assis dessus.

    Ce n’était autre que Gaara.

    Automatiquement, Michiko chercha des signes de vie chez lui. Mais rien. Immobile comme de la pierre. Elle se mordit la joue.

    — Hm… des visages vaguement familiers, dit Deidara. Ainsi que le jinchuriki de Kyûbi. Intéressant.

    Il esquissa un sourire. Peut-être un sourire légèrement sadique.


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