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    Plusieurs semaines s’étaient écoulées depuis cette mission.

    C’est alors que Yamato aborda le sujet qui avait éveillé la curiosité des trois filles : l’examen chûnin.

    L’équipe était en train de s’entraîner lorsque, lors d’une pause, Yamato leur demanda d’approcher.

    — Votre attention s’il vous plaît ! commença-t-il.

    — Et s’il ne nous plaît pas ? coupa Arina avec un grand sourire.

    — Tais-toi, et écoute, répondit-il avec ses yeux-de-la-mort.

    — Beuh…

    — Bien. Dans quelques jours, l’examen qui vous permettra de devenir chûnin aura lieu, et je vous ai recommandé à cet examen auprès de maître Hokage.

    — Oooh c’est gentil ça ! dit Michiyo avec un grand sourire.

    Yamato soupira. Parfois, ses élèves l’exaspéraient.

    — Enfin bref. Dans quatre jours aura lieu la première épreuve…tachez de la réussir.

    * * * *

    Les trois filles ressortirent de ladite première épreuve le cerveau en ébullition. Cette épreuve consistait en un questionnaire de neuf questions. Seulement, les questions étaient d’un niveau bien supérieur à celui de simples genins. En réalité, le but était d’inciter les élèves à tricher sans se faire prendre, sinon toute l’équipe perdait deux points, et, arrivée à zéro, l’équipe était disqualifiée. Cela simulait une sorte de collecte d’informations. Bien entendu, les élèves n’en savaient rien avant la fin de l’épreuve, ce qui amena les personnes les moins douées –comme Naruto- à beaucoup tergiverser. Au final, à la fin du questionnaire, l’examinateur devait donner une dixième et dernière question, précisant que si un élève répondait mal, son équipe et lui-même étaient disqualifiés et ne pourraient plus repasser l’examen. Certains abandonnèrent avant cette question par sécurité. Puis, à la grande surprise générale, il s’est avéré qu’il n’y avait pas de dixième question, et que les élèves qui étaient toujours là passaient tous à l’épreuve suivante. Le but était cette fois-ci d’éliminer les « lâches ».

    * * * *

    La seconde épreuve était une épreuve de survie. Chaque équipe reçoit un rouleau avant l’épreuve. Il y a deux types de rouleaux distribués, « Ciel » et « Terre ». Le but étant d’arriver à la Tour avec un rouleau de chaque, ce qui amène obligatoirement des combats entre équipes.

    Michiyo, Arina et Michiko étaient dans l’arène depuis maintenant six heures. Elles étaient à la recherche du parchemin de la Terre, elles avaient celui du Ciel.

    Un mouvement sur leur droite les fit s’arrêter. Une équipe. Arina activa ses Sharingan, puis s’exclama :

    — Hey, mais c’est Sasu-cake !

    Suite à cette remarque, la brune se prit deux coups venant de ses coéquipières, et les trois se mirent (plus ou moins) à l’abri dans un arbre.

    — Arina ! Ils nous ont repérées à coup sûr à cause de toi ! chuchota Michiyo.

    — De toutes façons, fit Arina en haussant les épaules, le cake nous auraient vues quoiqu’il arrive avec ses yeux. Enfin quoique là ils ne sont pas activés.

    — Le cake pense que vous devriez descendre, répondit le frère d’Arina qui s’était posté en-dessous de l’arbre, les bras croisés.

    Michiyo esquissa un mouvement, mais Arina l’arrêta en mettant son bras devant elle.

    — Quoi ? chuchota la jeune Uzumaki. Ils ont le même parchemin que nous, ils ne vont pas nous attaquer.

    A son tour, Michiko intervint en posant son index sur sa propre bouche, puis, de l’autre main, elle pointa un autre buisson plus loin, derrière l’équipe de Sasuke.

    — Alors sœurette, tu te dégonfles ? ricana Naruto en levant les yeux vers l’arbres des trois filles.

    Michiyo jeta un coup d’œil au buisson que montraient Michiko et Arina, puis sembla comprendre. Elle baissa à nouveau les yeux vers son frère.

    Un bruissement se fit entendre. Sasuke y répondit en pivotant sur ses talons et en lançant une technique Katon droit sur le buisson. Trois ninjas d’un autre village en sortirent, l’un poussant un juron. Un autre se réceptionna mal après son saut, et tomba au sol. Il grogna, puis se releva. Le troisième appuyait sur une plaie au bras.

    Les six shinobis se mirent à se battre, oubliant les trois filles toujours dans leur arbre.

    Ils se déplaçaient très vite, de façon à ce que seul un détenteur du Sharingan pouvait suivre le combat. Arina semblait d’ailleurs plongée dans la contemplation du combat, elle affichait même l’expression de quelqu’un qui apprend une leçon, lèvres pincées et sourcils froncés. Michiko, elle, essayait de voir où étaient les shinobis de l’autre village, afin de réussir à placer une attaque contre eux. Elle avait déjà entendu maintes et maintes fois Kakashi, le sensei de Naruto, Sasuke et Sakura, dire qu’aider ses camarades était plus important que la réussite de la mission. Cependant, vu leur vitesse, si elle intervenait elle risquait fortement de toucher un des trois ninjas de Konoha. « Essaie de toucher Sakura ! » aurait dit Michiyo. La jeune Uzumaki, elle, observait attentivement quelque chose au sol. Puis elle toucha le bras de Michiko, et le lui montra. La blonde baissa les yeux pour voir ce que c’était, puis les écarquilla. Elle donna un coup de coude à Arina pour lui montrer aussi. Celle-ci hocha la tête, puis jeta un œil aux combattants qui s’étaient légèrement éloignés. Avec ses doigts, elle fit un compte à rebours : trois, deux, un. Les trois filles descendirent de l’arbre, Arina s’approchant du parchemin de la Terre qui gisait au sol, que l’autre équipe avait très certainement fait tomber pendant le combat, les deux autres surveillants les six ninjas.

    Cependant, la manœuvre n’était pas passée inaperçue. Le shinobi de l’autre village qui était tombé se tourna vers elles et lança :

    Suiton ! Suiryūdan no jutsu ! Technique du dragon aqueux !

    Teion no jutsu ! Basse température ! répliqua Michiko.

    Le dragon d’eau se gela et par conséquent s’immobilisa.

    Arina composa ses mudras, et lança :

    Katon ! Hōsenka no jutsu ! Technique de la balsamine !

    Mais avec son chakra Suiton, l’adversaire n’eut aucun mal à contrer ces multitudes de boules de feu. Il afficha un sourire satisfait, sourire qui se décomposa quelques secondes plus tard. Des gouttes de sang tombèrent au sol. Michiyo sourit à son tour, tout en disant tranquillement :

    Téléportation.

    Elle retira son kunai du dos du shinobi, puis ajouta :

    — Ne t’en fait pas, je n’ai pas touché les points vitaux. Tu n’as plus qu’à prier pour que tes camarades sachent se débrouiller avec cette plaie. Arina, attrape !

    Sur ces mots, elle lança le parchemin à la brune, puis revint vers ses coéquipières. Elle jeta un dernier regard aux cinq autres shinobis qui se battaient toujours, puis téléporta l’équipe des trois filles en un autre endroit plus tranquille.


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    Michiko regardait, les yeux ronds, Gaara qui s’était levé et maintenait son mur de sable.

    — Mais….Gaara…tu…ton sable…avant…l’eau… balbutia la jeune fille, sans plus ordonner ses mots.

    — Hm… quand tu as réchauffé l’air tout-à-l’ heure… l’eau s’est évaporée de mon sable, répondit le garçon.

    « Oh…j’aurais fait une pierre deux coups sans m’en rendre compte ? » se dit Michiko en clignant des yeux.

    Michiko se releva, et regarda le bandit qui manipulait le Suiton, ainsi que celui qui maniait le Fûton.

    Gaara, lui, refit les mêmes gestes que pour les précédents voleurs qui les avaient attaqués :

    Le sarcophage de sable !

    Le bandit se retrouva coincé…

    Le tombeau du désert !

    Le bandit fut…mort.

    Et ainsi de suite, Gaara achevait les ennemis. Cependant, il était très nombreux, et la bataille ne se finissait pas.

    Au final, l’équipe de Konoha et l’équipe de Suna se retrouvèrent presque à court de chakra. Ils étaient en très mauvaise position…

    Précisément au moment où Michiko commençait à perdre espoir, au milieu des cris de bataille se fit entendre un cri plus fort :

    — EXPLOSION !

    Il y eut une détonation ainsi qu’une explosion qui sema la pagaille parmi les rangs ennemis.

    Des ninjas qui étaient inconnus aux trois filles avaient débarqués dans le combat.

    Arina, qui se trouvait à côté de Michiko, lança d’un ton froid :

    — Pourquoi des ninjas du village d’Iwa sont ici ?!

    — Franchement, je n’en sais rien. Mais bon, ils ont l’air d’être là pour nous aider… ils arrivent au bon moment, je dois dire.

    — Les ninjas d’Iwa et ceux de Konoha ne sont pas connus pour très bien s’entendre, repris la brune en tournant les yeux vers Michiko.

    — Suna n’est pas en très bon terme avec Iwa non plus, ajouta Temari tandis qu’elle esquivait une attaque non loin.

    Michiko haussa les épaules, avant de se jeter à nouveau dans la bataille.

    L’arrivée des shinobis du pays de la Terre rééquilibra la balance. Une demi-heure plus tard, tous les ninjas ennemis étaient soit morts, soit enfuis.

    — On a gagné, souffla Michiko en s’appuyant sur ses genoux.

    — Ouais, mais il aura fallu que nos ennemis interviennent pour qu’on ait une chance, dit amèrement Michiyo en essuyant un filet de sang qui coulait de sa bouche.

    Yamato et Baki se dirigèrent vers le chef de l’équipe d’Iwa, le gars aux cheveux longs et blonds, ou « le gars aux explosions » comme l’appelait Michiko.

    — Qu’est-ce que des ninjas d’Iwa viennent faire ici ? cracha Baki.

    — Une kunoichi de notre village a été enlevée par ces bandits…et nous sommes venus la récupérer, hmm, expliqua le gars blond d’Iwa.

    Il fit un signe en direction de l’un de ses camarades, et lança :

    — Vas-y.

    L’intéressé rentra dans le château. Sûrement pour récupérer leur kunoichi kidnappée.

    — Puis-je connaître le nom de celui qui a osé s’interposer dans notre combat ? jeta Baki.

    — Mon nom ? Deidara. Ah, et je vous signale que vous seriez tous morts si nous n’avions pas été là, hmm, répondit le gars blond.

    — Tss !

    — Pff… personnellement, je trouve que ce « Deidara » se la joue un peu trop à mon goût. Marmonna Kankuro.

    — Je suis d’accord avec toi, mais on ne peut rien dire car, c’est vrai, ils nous ont sauvé la vie, grommela Temari.

    La mission était désormais terminée. Ils retournèrent au village de Suna après avoir salué –non sans une certaine froideur- les membres du village d’Iwa.

    Les shinobis de Konoha récupérèrent les objets qu’ils auraient pu oublier, puis retrouvèrent l’équipe de Baki pour les saluer à leur tour avant de retrouver leur propre village.

    Yamato et Baki se serrèrent la main… Tandis que les genins de Suna regardaient les trois filles sans rien dire.

    Puis, à la grande surprise générale, Gaara demanda d’un ton plutôt froid :

    — Vous, vous serez à l’examen chûnin ?

    — Euh…de quel examen tu parles ? fit Arina en haussant un sourcil.

    Il soupira.

    — L’examen chûnin, qui aura lieu dans quelques semaines d’après ce que je sais…

    Michiyo haussa les épaules.

    — Bah, de toute façon, on m’a dit que l’examen aurait lieu à Konoha.

    Puis il repartit sans un regard en arrière, laissant les trois filles quelque peu perplexes.

    Enfin, l’équipe de Konoha repartit vers ledit village.


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  • (pardon, encore Gaara, mais je savais pas qui mettre :< )

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    Ils avançaient toujours, Michiko se posant des questions sur ce qu’il s’était passé auparavant. Il y avait du sang par terre, et le dôme de terre gisait en morceaux sur le sol. « Il est capable de tuer de sang froid ? A son niveau ? » se demanda-t-elle en fixant le dos de Gaara.

    Soudain, la voix du garçon perturba le cours des pensées de la jeune fille.

    — Nous sommes bientôt arrivés au château.

    En effet, l’imposant bâtiment était en vue.

    Ils retrouvèrent les autres binômes au pied de l’amas de pierres.

    — Bien ! fit Yamato. Remettez-moi vos cartes avec les p, dit-il avant de s’interrompre pour attraper au vol un kunai qui fonçait sur lui.

    Il fit tournoyer l’objet dans sa main puis l’empoigna de manière à l’utiliser à son tour comme une arme.

    — Ahah ! Enfin un peu d’action ! s’exclama Arina en sortant deux shurikens, qu’elle lança en direction des bandits qui se dirigeaient vers eux.

    L’un des bandits s’arrêta, et posa ses yeux sur Gaara. Un sourire mauvais se dessina sur son visage. Il composa une série de mudras avant de lancer :

    Suiton ! Mizu rappa ! La vague du chaos !

    Le sable du garçon aux cheveux rouges protégea automatiquement celui-ci, mais, comme tout le monde le sait, le sable et l’eau ce n’est pas la bonne combinaison. Le jeune homme se retrouva à la fois trempé, et projeté contre un rocher. Il leva la main, posa son regard dessus et pesta à voix basse. Son sable gisait tristement au sol. Il était devenu parfaitement inutile.

    — Tu as besoin d’aide ? demanda Michiko, ne pouvant s’empêcher d’afficher un sourire satisfait.

    Le garçon ne prit même pas la peine de répondre et haussa les épaules.

    Michiko composa ses mudras, et lança :

    Teion no jutsu ! Basse température !

    Elle fit baisser la température, de un, pour engourdir l’ennemi, de deux, pour que l’eau soit plus difficile à manipuler à cause de son changement d’état.

    Le bandit concentra son chakra et lança :

    Suiton ! Kirigakure no jutsu ! Camouflage dans la brume !

    Un épais brouillard se créa dans la zone de combat, et le voleur fut invisible aux yeux des autres.

    Michiko, elle, tentait vainement de le distinguer.

    Alors, elle eut un déclic… mais trop tard, elle s’était pris plusieurs Kunais et Shurikens dans le dos. Elle cracha un peu de sang, puis eut un faible sourire…avant de disparaître. C’était un clone.

    La vraie Michiko surgit de derrière un gros rocher et lança :

    Fûton ! Reppusho ! Les paumes de la bourrasque !

    Le bandit poussa un juron. Le brouillard s’était dissipé. Cependant… l’avantage qu’avait pris Michiko l’énerva au plus haut point.

    Suiton ! Mizu rappa ! La vague du chaos ! lança-t-il encore une fois.

    Michiko chercha quelque chose pour lui permettre d’esquiver, mais au milieu du désert, il n’y avait rien de bien utile, ou alors elle n’avait pas le temps de s’y réfugier. Elle composa d’autres mudras :

    Kōon no jutsu ! Haute température !

    L’eau s’évapora, mais une autre attaque de type Fûton arriva derrière, et la jeune fille se retrouva projetée contre le rocher où se trouvait Gaara, qui attendait patiemment la fin des combats.

    Dans sa rage, le voleur jeta des kunais et shurikens sur Michiko… qui était déjà sonnée à cause du choc contre le rocher.

    Cependant, la jeune fille entendit les armes tomber au sol. Elle releva la tête, et vit un mur de sable dressé devant elle.

    « Pff, pensa Gaara, la main tendue devant lui, c’est déjà la deuxième fois. Pourquoi je lui sauve la vie d’abord ? Ah oui, parce que sinon je me serais aussi pris ces armes en pleine face. »

    -------------------------

    Veuillez m'excuser pour les noms pas terribles des techniques de Michiko, mais comme je dois les inventer... j'me suis basée sur notre cher Google traduction et sur un dico' en ligne //mur//


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    Cela faisait vingt minutes que les binômes sillonnaient leurs parcelles de terrain attitrées. Michiko et Gaara étaient tombés sur divers pièges, certains identiques au premier, d’autres plus sophistiqués, tels que, lorsque quelqu’un marche sur un fil –caché-, des centaines de kunais lui tombait dessus. Chose qui n’était pas vraiment un problème, avec le sable de Gaara, qui servait de bouclier.


    Michiko leva les yeux, composa quelques mudras, et un souffle de vent sortit de sa bouche pour arrêter plusieurs shurikens qui avaient décidés de faire des deux genins leur prochain repas. Ils s’arrêtèrent et notèrent l’emplacement du piège sur une carte qu’avait donnée Baki, puis ils reprirent la route.
    Puis au bout de quelques minutes, Michiko prit la parole :


    — J’ai un mauvais pressentiment, chuchota-t-elle en regardant par-dessus son épaule.


    « Moi aussi. Quelqu’un nous observe. » pensa Gaara. Mais jamais le jeune homme n’aurait dit à voix haute qu’il était d’accord avec quelqu’un.
    Une secousse se fit ressentir, de plus en plus forte, forçant les deux genins à s’arrêter. Soudain, ils furent coincés, de tout côté, par des murs de terre.

    — Du Doton, remarqua le garçon aux cheveux rouges en croisant les bras.
    — T’as pas trouvé mieux comme commentaire ? fit Michiko en levant les yeux au ciel –qui n’était plus visible. Bien sûr que c’est du Doton, il faut vraiment être idiot pour ne pas le voir, ajouta-t-elle en lui lançant un regard froid.
    — Justement, c’est pour toi que j’ai dit ça.


    La jeune fille grinça des dents, et lui tourna le dos. « Non mais, pour qui il se prend ! » Au lieu de s’énerver, elle sortit un kunai, et s’attaqua à la paroi, en vain. Puis elle tenta des techniques de ninjutsu. Sans plus d’effet. Elle tourna à nouveau les yeux vers le jeune homme, entrouvrit la bouche, puis s’effondra à terre.
    « Cette fille… c’est quoi son nom déjà ? Ah oui, Michiko. Elle est faible. Moi aussi je sens mon chakra me quitter, mais elle n’a vraiment pas tenu longtemps. » pensa Gaara en fixant la blonde inconsciente.
    Un soupire s’échappa de la bouche du jeune homme.


    — Manifestement, je n’ai pas le choix, marmonna-t-il.


    Sans que le shinobi de Suna ne bouge, son sable vint recouvrir la paroi du dôme. Gaara fit un petit mouvement de la main, et la paroi de terre explosa. Alors, le garçon se tourna vers l’auteur de la technique, qui affichait un air surpris. Un sourire sadique se peignit sur le visage du jeune homme aux cheveux rouges.

    — C’est pas l’envie qui me manque de te torturer un peu mais… une mission n’attend pas, dit-il en décroisant les bras.

    Le sable se rapprocha lentement de sa victime, qui commençait à trembler de tous ses membres.

    Le sarcophage de sable, marmonna Gaara en tendant la main devant lui.

    Ledit sable s’enroula lentement autour de sa victime, qui se mit à supplier le garçon de Suna. Mais le sourire empreint de sadisme s’agrandit. Son poing se referma brusquement tandis qu’il s’exclamait :

    Le tombeau du désert !

    L’homme voulut crier, mais il n’en n’eut pas le temps. Il explosa, et une pluie de sang s’abattit sur l’endroit où il se trouvait un instant auparavant.
    Gaara se tourna à nouveau vers Michiko.

    — Bon…et en ce qui concerne la fille et la mission…je n’ai pas le choix, marmonna-t-il.


    * * * *


    La blonde sentit qu’on la secouait. Elle ouvrit les yeux, et recula aussi loin qu’elle le put, faute de ne pas crier. Gaara la fixait de son regard le plus flippant, et, quelques secondes auparavant, il lui serrait l’épaule à en faire mal. La jeune fille lança :


    — Tu m’as fait peur, le fou du sable !
    — Lève-toi, on a une mission, fit-il froidement en se relevant.
    — Oui, c’est bon, je…


    Mais Michiko n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’il était déjà repartit. « La politesse, ça te tuerait ?! » pesta-t-elle en se relevant.
    « Pff, je ne sais même pas pourquoi je ne l’ai pas déjà tuée. Elle est barbante cette fille. » pensa Gaara en continuant sa route.


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    Michiyo, Arina et Michiko se dirigèrent donc vers le terrain d’entraînement. Une fois là-bas, elles se cachèrent dans les quelques arbres solitaires qui étaient tristement plantés là, au beau milieu de cette étendue sèche qu’était le désert de Suna.
    Michiko baissa les yeux pour voir à quoi pouvaient bien ressembler les genins du village du Sable. Il y avait deux garçons et une fille. Le premier avait de la peinture violette sur le visage, la seconde était blonde avec quatre couettes, et le dernier avait des cheveux rouges.


    — Hé ! chuchota Arina en pointant ce dernier. Regardez celui-là, il a une cacahuète sur le dos !
    — Une cacahuète ? répétèrent les deux autres en écarquillant les yeux.


    En effet, le garçon avait bien un objet ressemblant à une cacahuète sur le dos. « On dirait une sorte de jarre » pensa Michiko en regardant plus attentivement l’étrange objet.
    De leurs positions, elles ne pouvaient pas entendre grand-chose de la conversation, mais elle n’avait pas l’air d’être des plus aimables. Au contraire, ils avaient même l’air de se crier dessus.
    Un petit bruit se fit alors entendre, suivit d’un gémissement de douleur. Arina et Michiko tournèrent la tête vers Michiyo, qui se frottait le crâne, tenant quelque chose dans sa main.


    — C’est quoi ? fit Michiko.
    — On dirait un bouchon, répondit Arina.
    — Oh, regardez ! lança Michiyo en pointant le garçon à la cacahuète.


    Quelque chose sortait de celle-ci, formant une grande vague dorée. Manifestement, c’était du sable.


    — Je ne savais pas qu’on pouvait manipuler le sable, chuchota Michiko en clignant des yeux.
    — Presque tout est possible dans le monde des shinobis, fit Michiyo en haussant les épaules.


    La vague de petits grains dorés projetait une ombre menaçante sur le gars à la peinture, la fille blonde ainsi que sur leur professeur. Les trois filles de Konoha commençaient à se sentir très mal à l’aise, leur instinct de survie leur chuchotait de fuir. Elles eurent la confirmation qu’un danger planait lorsqu’elles entendirent le professeur hurler :


    — Arrête ça, Gaara !


    Arina effleura les bras des deux autres, et fit un mouvement de tête vers le village. Les deux amies acquiescèrent avant de descendre de l’arbre, puis de courir en direction de Suna. Elles ne s’arrêtèrent que lorsqu’elles furent au milieu des habitations.


    — C’était quoi… ça ? haleta Arina, penchée en avant.
    — Je ne sais pas, répondit Michiyo en observant le bouchon qu’elle avait toujours dans la main, qui fermait la gourde du garçon quelques instant auparavant.
    — Bon…en attendant, on devrait rejoindre Yamato-sensei. La nuit commence à tomber, et demain on commence la mission, souffla Michiko, n’ayant pas plus de réponse.


    Le lendemain, ils se retrouvèrent tous aux portes de Suna. Ils attendaient les ninjas du sable pour partir.


    — Ils arrivent, fit Yamato.


    En effet, quatre silhouettes approchaient. Lorsqu’ils furent devant les ninjas de Konoha, les trois filles se lancèrent un regard. C’était l’équipe qu’elles avaient vu la veille.


    — Bon ! La mission va pouvoir commencer, dit le professeur de l’équipe du sable. Vous avez déjà entendu parler de la répartition en binôme, je présume ? demanda-t-il en se tournant vers Yamato.
    — Moi oui, répondit le sensei de Konoha. Les genins, non.
    — Ah oui, reprit le sensei de Suna, qui s’appelait Baki, en se tournant vers les genins de Konoha. Donc pour aller plus vite, nous allons nous répartir en groupe de deux : chacune de vous ira avec un de mes genins. Ils ont plus l’habitude de parcourir ce genre de paysage, expliqua-t-il en faisant un geste vague vers l’étendue sèche qu’était le désert. Vos groupes seront chargés de sillonner les alentours du château que nous allons infiltrer, Yamato et moi. Vous devrez nous faire un rapport complet sur tous les pièges présents dans votre zone à la fin de la mission. Nous les ninjas supérieurs, allons entrer directement dans le château pour y faire également un rapport des pièges –qui seront certainement plus nombreux et plus dangereux à l’intérieur. Compris ?
    — Oui, dirent-elles ensemble.


    Michiyo se pencha un peu et murmura à Arina et Michiko :


    — A votre avis, qui va se retrouver avec le psychopathe ?


    Arina avala sa salive tandis que Michiko jeta un œil à celui-ci. Aucune expression sur le visage, bras croisés, attendant patiemment que ça se passe.

    — Bon. Donc, voici les binômes : Michiyo, tu iras avec Kankuro, fit Yamato, en faisant un signe de tête vers le gars avec de la peinture sur le visage. Arina, tu iras avec Temari, continua-t-il en montrant la fille, et Michiko…


    « …tu peux signer ton arrêt de mort. » continua Michiko en fixant le garçon aux cheveux rouges.
    — … tu iras avec Gaara, finit le sensei.
    — Félicitations ! chuchota Michiyo avec un petit sourire moqueur. Tu te retrouves avec le fou du sable ! Ah, et tu lui rendras ça, fit-elle en mettant le bouchon de la gourde dans la main de Michiko, qui lui tira la langue.
    — Bon, allez c’est parti ! Michiyo et Kankuro, vous irez du côté Ouest. Arina et Temari, du côté Est. Et Michiko et Gaara, du côté Nord. Nous nous occuperons du côté Sud et du château, dit Baki.


    Ils hochèrent tous de la tête. Puis Yamato cria :


    — Dispersion !


    Et ils disparurent dans un nuage de sable.
    Michiko et Gaara couraient, en silence. Jusqu’à ce que Michiko prenne la parole :


    — Hey ! T’as des réflexes ? Attrape !


    Elle lui lança le bouchon. Lui ne se retourna pas, mais du sable sortit de sa gourde pour attraper l’objet et le remettre en place.


    — Fiche-moi la paix, gronda le garçon.
    — Que d’amabilité ! rétorqua Michiko. Tu devrais me remercier de te rendre ton machin, d’ailleurs.
    — Hm.


    Le dialogue s’arrêta là. « Wow, je n’avais jamais eu une conversation aussi courte de ma vie » pensa la jeune fille en levant les yeux au ciel.
    Mais les pensées de la jeune fille s’arrêtèrent nettes lorsqu’elle tomba dans un trou recouvert de graviers, qui eux-mêmes tenaient grâce à une technique.
    Gaara s’arrêta et lui lança un regard exaspéré.


    — Tu es vraiment idiote pour être tombée dans ce piège. Un tas de cailloux au milieu d’une étendue de sable, il n’y a rien qui te chiffonne ? Franchement, continua-t-il en soupirant, qui a eu l’idée de me coller un boulet pareil ?


    Les joues de la jeune fille chauffèrent. Mais elle répondit, l’air de rien :


    — Aide-moi au lieu de parler !


    Il croisa les bras. D’abord, Michiko crut qu’elle devrait sortir de là par ses propres moyens, mais un nuage de sable se forma sous ses pieds et l’aida à remonter. Lorsqu’elle fut à genoux sur la terre ferme, elle leva les yeux vers son coéquipier.


    — Merci, fit-elle en appuyant bien sur ce mot.


    « Tu sais, le mot que tu ne dirais pour rien au monde ? » pensa-t-elle jetant un regard plutôt méchant vers lui.
    Il haussa les épaules et continua son chemin. La jeune fille se releva et courut pour le rattraper.


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