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    (de gauche à droite : Arina, Michiko, Michiyo)

    Quelques semaines plus tard, nous retrouvons Naruto, Kazuma, Miharu, Arina, Michiyo et Michiko en pleine discussion.

    — …Mais tu vas partir pendant combien de temps ? disait Miharu.

    — Je ne sais pas, plusieurs années. Ça passera vite… et puis, si je veux retrouver Sasuke et tenir ma promesse envers Sakura, il faut que je m’entraîne ! fit Naruto.

    — Mais tu m’abandonnes toute seule ! Et puis tu peux t’entraîner ici !

    Depuis que Miharu avait été acceptée au village, elle était devenue plus timide et se cachait souvent derrière Naruto. A vrai dire, seuls lui et Kazuma lui faisait totalement confiance.

    — Mais non, il y a Kazuma… Et puis, l’ermite pervers va m’enseigner pleins de nouvelles techniques !

    — Oui mais Kazuma, ce n’est pas pareil !

    Il y eut un petit silence, avant que Kazuma ne parle :

    — Et… je dois le prendre bien ou mal ?

    — Les deux ! lança Michiko. Bien, parce que c’est une déclaration d’amour et mal parce qu…

    Suiton ! Mizu Rappa ! la coupa Miharu en composant des mudras.

     

    Michiko fut projetée en peu plus loin et tomba par terre, trempée, pleine de boue et les vêtements pleins de traces d’herbe.

    — Hé !... pourquoi tu m’as attaquée ? dit-elle.

    — Tu ne diras plus d’idioties pareilles, à l’avenir…

    — Il n’y a que la vérité qui blesse ! dit Michiyo, en se cachant derrière Arina pour ne pas se prendre d’attaques.

    — De toute façon, fit Kazuma avec un grand sourire, je n’aime que toi, Michiyo.

    Il y eut un silence pesant.

    — Pardon ? firent Michiyo et Miharu d’une même voix.

    — Non, mais c’était une blague ! répondit-il.

    — Hé, on pourrait peut-être en revenir à moi ! s’écria Naruto.

    — Ouais…donc je disais… ne me laisse paaaas ! fit Miharu.

    — Ahah… Bon, ça va bientôt être l’heure de partir, dit Naruto.

    Ils allèrent donc à l’entrée du village, où Naruto partit avec Jiraya.

     

    Ce voyage au cours duquel il s’entraîna afin de devenir un grand shinobi dura trois longues années. Beaucoup de choses changèrent en trois ans. Tous les shinobis de la promotion de Naruto –sauf lui- étaient devenus chûnin, et quelques rares –par exemple Neji- étaient devenus jonin.

    Nous retrouvons donc Michiyo, Arina et Michiko sur le terrain d’entraînement. Elles avaient toutes les trois, en trois ans, acquit de nouvelles techniques, notamment les invocations. Des invocations quelque peu inattendues d’ailleurs.

    Katon ! Hi no kyūtai ! La sphère de feu ! lança Michiyo.

    Cette technique est semblable au Rasengan de Naruto. La seule différence est que la technique de Naruto est une technique Fûton, tandis que celle de Michiyo est une technique Katon. Une sorte de boule de feu, en fait.

    Michiyo fit semblant d’attaquer Arina, mais usa de sa technique de téléportation avant. Elle réapparut derrière la jeune Uchiwa, toujours son orbe de feu dans la main.

    Vague de la sphère de feu !

    Elle se téléporta plusieurs fois, réapparaissant tantôt, à droite, tantôt gauche, ou même au-dessus d’Arina, lui assenant à chaque fois un coup grâce à son orbe.

    Pendant ce temps, Michiko avait composé des mudras, et à présent elle regardait le ciel, le bras droit tendu au-dessus de sa tête. Elle s’écria alors :

    Arashi no Jutsu ! Technique de l’orage !

    Elle abaissa alors brusquement son bras, comme pour représenter la foudre qui s’abat.

    Ce ne fut pas la foudre qui vint cependant, mais une violente averse, ainsi qu’un très violent coup de vent –qui ne touchait pas Michiko, bien entendu-. Michiyo et Arina ne voyaient rien. Michiko en profita pour s’approcher d’Arina et lui plaça un Kunai sous la gorge. Arina sentit la lame froide, puis ferma les yeux. Lorsqu’elle les rouvrit, elle avait activé ses Sharingans. Elle s’écria à son tour :

    Akumu no sakkaku ! L’illusion du cauchemar !

    Michiko se figea alors. Le ciel auparavant orageux redevint clair. La légère pression qu’elle exerçait sur le Kunai se relâcha, puis elle tomba à genoux.

    C’était un Genjutsu qu’Arina avait perfectionné pendant trois ans. Il fait revivre à la victime le pire moment de sa vie.

    Michiyo se mordit le doigt, et posa sa main sur le sol :

    Invocation !

    Il y eut un panache de fumée. Lorsque celui-ci se dissipa, on aperçut Michiyo, assise sur la tête d’un…dragon. Un dragon aux écailles rouges sang, des yeux orange flammes.

    — Que veux-tu encore, jeune fille ? grogna le dragon.

    — …Ryū, attaque-la, fit Michiyo, avec un signe de tête vers Arina.

    Le dragon poussa un grognement, puis il ouvrit la gueule. Un jet de flamme s’en échappa. Arina l’évita, ce fut donc Michiko qui se le prit –ce qui la sortit du Genjutsu dans lequel elle se trouvait -.

    La jeune Anzai se releva, -mal en point-, puis se mordit à son tour le doigt, et posa sa main au sol :

    Invocation !

    Cette fois, ce fut une autre créature fantastique qui apparut. Un corps de cheval ailé, avec une tête et les pattes antérieurs d’un aigle. Un hippogriffe. Michiko était assise derrière ses ailes repliées.

    Arina observa les reflets roux des plumes de la créature, puis dit :

    — Vous avez décidé d’invoquer Ryū et Hane ? Très bien, ce sera un combat d’invocations… Invocation ! s’écria-t-elle à son tour avant de disparaître dans un nuage de fumée.

    Un immense chat –ou plutôt, une chatte, c’est une femelle- gris perle apparut alors, Arina assise sur sa tête.

    — Arina ? Cela faisait longtemps que tu ne m’avais plus invoquée…

    — Assez de bavardages ! Allons-y, Miu !

    Dans un même mouvement, Michiyo et Michiko firent décoller leurs invocations du sol. En revanche, les invocations d’Arina n’avaient pas la faculté de voler.

    Miu tendit son énorme patte vers Hane et Michiko. Elle fit sortir ses griffes qui étincelèrent au soleil.

    Michiko composa ses signes, et lança :

    Fûton ! Daitoppa !

    Le chat géant écarta alors ses coussinets, avant de ramener sa patte au sol, en réprimant des tremblements. Manifestement, Miu était chatouilleuse –car l’attaque de Michiko ne lui faisait guère plus que des chatouilles-.

    Mais quelqu’un les coupa dans leur entraînement :

    — Michiyo ! Arina ! Michiko !...

    — Qu’est-ce que tu veux ? firent Arina et Michiyo d’une voix froide à la fille aux cheveux roses qui s’avançait.

    — C’est Naruto ! Il est revenu ! s’exclama Sakura.

    — Tu ne peux pas trouver mieux comme excuse ?

    — C’est la vérité !

    Puis elle repartit.

    Les trois filles se regardèrent, firent disparaître leurs invocations, et se précipitèrent au village.


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    C’était une jeune fille aux cheveux plutôt courts de couleur bleu nuit, et aux yeux verts.

    — Tient ? Je ne pensais pas rencontrer grand monde ici, fit Miharu. Konoha, c’est ça ? continua-t-elle en levant les yeux vers le bandeau de Kazuma. Enfin, vous pourrez m’être utiles… Et puis, je m’ennuyais, de toute façon.

    — Assez de charabia ! Battons-nous ! lança Kazuma.

    Sur ses mots, Miharu composa rapidement des signes et lança :

    Suiton ! Daibakufu no jutsu !

    Ce qui provoqua une sorte de raz-de-marée.

    Multiclonage supra ! lança Naruto.

    Et tous les clones qu’il créa firent un Rasengan pour deux, ce qui arrêta la technique. Le Rasengan était une technique que Jiraya avait enseignée à Naruto pendant leur dernier voyage. Le chakra est concentré dans la main, et tourne en une sphère parfaite, dévastatrice.

    — Hm… Inryoku no Jutsu ! Technique de Gravitation !

    La force d’attraction qu’exerçait d’ordinaire la Terre sur les corps des genins changea alors du tout au tout. Ils devinrent tellement légers qu’ils eurent du mal à toucher le sol.

    — Comme je suis gentille, je ne vous attaquerai pas avec ma technique fatale… Cependant, si vous m’empêcher de passer, j’y serai contrainte, fit Miharu.

    — Hmf ! La ferme ! Katon ! Goukakyuu no jutsu ! crièrent Kazuma et Arina, en essayant tant bien que mal de s’accrocher à une branche d’arbre, pour éviter de trop bouger.

    — Pathétique !

    Miharu fit un geste de la main, et les deux attaques dévièrent de leurs trajectoires.

    — Je peux maitriser chacun de vos gestes, chacune de vos attaques. Rendez-vous, sinon je prendrai plaisir à vous achever… par la souffrance.

    — Vas-y, essaye ! lança Michiyo, qui ne croyait pas que Miharu en était capable.

    — Très bien…

    Miharu composa alors un mudra, et un seul.

    Michiyo poussa alors un cri. Un cri de douleur. Une douleur intense. Elle s’effondra par terre –la technique de gravitation s’était annulée- en serrant sa jambe où du sang commençait à suinter.

    — Michiyo ! dirent Michiko et Arina d’une même voix.

    Miharu regarda Michiyo d’un air légèrement sadique. Elle se tourna vers les autres membres de la mission…

    — À votre tour, maintenant…

    — Pas question ! Teion no jutsu ! Basse température ! lança Michiko, après avoir composé quelques mudras.

    Miharu recula un peu. Elle n’aimait pas le froid. Elle poussa un cri de rage. Elle composa alors d’autres signes, et il y eut un éclair blanc aveuglant. Des cris de douleurs. Lorsque la lueur s’atténua, on les vit tous à terre. Oui, Miharu aussi, car cette technique lui demande beaucoup de chakra.

    — Hurg… toi… marmonna Kazuma.

    — Je…Je n’en ai pas fini ! Il me reste suffisamment de chakra pour…

    — Dans ce cas, je déjouerai tes plans ! La lueur rouge !

    Alors, les yeux de Kazuma changèrent. Dans ses yeux verts apparut une énorme pupille noire, ainsi qu’une lueur rouge autour de ses yeux.

    Il parcourut le visage de Miharu des yeux. Puis sembla répondre à des questions qui n’avaient pas été formulées :

    — Ma pupille ? C’est tout simplement le don héréditaire de mon clan. Quant à son secret… Rien ne te sera révélé tant que tu seras notre ennemie.

    — Crois-tu vraiment que je serais votre alliée un jour ? marmonna Miharu.

    — Qui sait ?...

    Kazuma croisa le regard de Miharu, composa une série de mudras, et lança :

    Les troubles de la vue !

    La jeune fille cligna des yeux, essaya de les plisser pour voir correctement, mais rien à faire. Le décor se dédoublait.

    — Tu as…perdu… souffla Kazuma

    — J…jamais ! Je…

    — La ferme ! intervint alors Naruto. Tu attaques notre village sans raison ! Tu devrais abandonner ! Tu es à moitié morte !...

    — Je ne suis pas une nunuche qui abandonne ses projets comme ça ! Vas-y, essaye de me motiver à m’arrêter !

    — …Pourquoi t’attaquer à tout un village seule ?

    — Pourquoi cette question ? Tu veux m’y aider ? fit Miharu avec un sourire.

    — Bien sûr que non ! Je trouve juste étrange de se surestimer autant…

    « C’est Naruto qui dit ça… » ne put s’empêcher de penser Michiyo.

    — Je veux être reconnue par le monde entier des ninjas. Que ce soit en bien ou en mal, je m’en fiche. J’ai autrefois essayé d’y arriver en accomplissant des missions pour le compte de mon ancien village, mais c’était trop lent à mon goût. Trop lent, et inefficace. Ce n’est pas en faisant rentrer un troupeau de vaches dans son enclos que je serai crainte et respectée ! lança Miharu.

    — …et la patience ? Et le mérite, la fierté de protéger son village, ses camarades ? dit fortement Naruto.

    — Je n’ai jamais connu cela. J’ai fini par croire que ces sentiments n’existaient pas.

    — C’est faux ! s’écrièrent les shinobis de Konoha.

    — …

    — Plus tu t’enfonceras dans la voie du mal, moins tu as de chance de ressentir ces sentiments. Et de toute façon, le choix de cette voie se retournera contre toi un jour… Ne nous sous-estime jamais ! fit Naruto d’une voix qui laissait exprimer ses propres sentiments.

    — …Je…

    Alors, pour la première fois, les yeux de Miharu exprimèrent le doute.

    — Tu es trop fière pour l’admettre… mais tu aimerais tout recommencer à zéro, n’est-ce pas ? demanda doucement Kazuma, dont le regard rendu plus perçant grâce à son dôjutsu parcourait le visage de Miharu.

    — Il n’y a pas de honte à repasser du bon côté tu sais, dit Naruto.

    — Certes… mais mon village ne m’accueillera plus, désormais, murmura Miharu.

    — Qui t’as dit que tu devais tout recommencer à ton village ? dit Kazuma avec un grand sourire.

    — Que…Mais…bafouilla Miharu.

    — Allez, viens ! fit Naruto en se relevant et en tendant la main à Miharu.

    Miharu hésita un moment avant de saisir sa main.

    Ils rentrèrent au village, Arina et Michiyo n’ayant pas tellement confiance en Miharu, et Michiko quelque peu indifférente.

    Tsunade fit passer quelques tests à Miharu pour tester sa fiabilité. Et la jeune fille aux cheveux bleus nuit et aux yeux verts obtint l’autorisation de rester au village.


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    XDDD JAAACK //mur//


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    Ils continuèrent à avancer, sans plus de problèmes jusqu’alors. Quand soudain, Neji les bloqua à nouveau.

    — Qu’y a-t-il encore ?

    Neji pointa des fils à peine visibles au sol.

    — Ces fils sont parcourus de chakra, et donc déclencheurs de pièges. Faites attention à marcher par-dessus.

    Sur ces mots, ils commencèrent à enjamber les fils. Mais bien sûr… :

    — Aidez-moi ! Je vais tomber ! fit Naruto.

    — Il avait effectivement commencé à basculer en arrière.

    Michiyo le rejoignit, et prit le poignet de Naruto pour le ramener à une position plus équilibrée. Cependant, elle fut entraînée par le poids de Naruto, et ils tombèrent tous les deux. Sur les fils.

    Ils n’eurent pas le temps de réagir, qu’ils furent immobilisés par des… « Toiles d’araignée ? » Michiko fit la grimace.

    Un homme avec plusieurs bras sortit alors du couvert des arbres proches.

    — Il me semblait que Jirobo devait s’occuper de vous… bah, j’avais envie de m’amuser de toute façon.

    Il s’appliqua alors à mastiquer quelque chose, qu’il recracha soudainement pour coller les genins contre les arbres. Cependant, pour Naruto, ce n’était qu’un clone. Le garçon blond sortit de derrière un arbre.

    — Multiclonage ! lança-t-il.

    Il créa plusieurs clones. Mais, l’autre homme cracha une autre toile, qui colla cette fois Naruto et ses clones. Il s’amusa ensuite à transpercer tous les clones, un à un. Lorsqu’il arriva au dernier, tout le monde ravala sa salive. Mais… heureusement, c’était encore un clone, à la surprise générale.

    Pendant ce temps, Neji avait fermé les yeux et semblait se concentrer. Alors, les fils qui le retenaient se détruisirent. Il s’approcha de chacun des autres, et les libéra.

    — Avancez, je resterai. Rattrapez Sasuke ! ordonna Neji.

    Ils repartirent sans poser de questions, simplement en lui disant de se dépêcher.

    Ils perdirent Kiba un peu plus tard aussi, il était tombé dans un trou avec l’un des ennemis. Kankuro s’était empressé de le rejoindre pour l’aider –malgré leur relation pas vraiment très amicale.

    Il ne restait que la fille aux cheveux rouge. Elle fut rejointe un peu plus loin par un autre homme, qui lui ordonna de retenir les genins restant, et que lui irait porter Sasuke à Orochimaru. Puis il partit.

    Michiyo, Naruto, Gaara et Michiko le suivirent, tandis que Temari, Arina –malgré ses protestations d’ailleurs- et Shikamaru se battaient contre la fille, Tayuya.

    Le nouveau venu s’arrêta dans une clairière, et posa le tonneau de Sasuke par terre.

    — Sasuke ! lança Naruto.

    Sasuke venait de sortir du tonneau. Cependant, il ignora complètement Naruto et continua sa route. Le garçon blond et Michiyo se lancèrent à sa poursuite, malgré les attaques de l’ennemi. Des attaques un peu étonnantes, voire répugnantes. En effet, il utilisait ses propres os comme des armes. A comprendre qu’il sortait ses os de son corps pour attaquer les gens avec. Lorsque Naruto et Michiyo furent hors de vue, l’homme –qui s’appelait Kimimaro-, se retourna vers Michiko et Gaara.

    — Michiko, vient ! ordonna Gaara.

    La jeune fille se rapprocha.

    — Tu ne comptes pas me décapiter, cette fois ?

    Il y avait de l’humour dans la voix de la jeune fille, mais Gaara ne semblait pas vraiment trouver ça très drôle.

    — Tu sais faire varier la température, n’est-ce pas ?

    — Oui.

    — Il y a… au bout d’un certain palier, une température très élevée peut tuer un humain en une fraction de seconde.

    — Je sais. Le cerveau bout et finit par exploser. Et le reste du corps est carbonisé.

    — Tu crois que tu pourrais… ?

    — Je ne sais pas si j’y arriverais, je te préviens. C’est une température extrêmement élevée, et plus elle s’éloigne de la température ambiante, plus je dépense du chakra. En plus, pour que ça marche vraiment, il faut que la température change brutalement, pas petit à petit. Bon, je te laisse le retenir pendant que j’essaie de faire ça.

    La jeune fille s’assit en tailleur, composa quelques mudra et ferma les yeux, tentant de concentrer tout le chakra dont elle disposait.

    Cependant, elle était trop jeune pour tenter d’atteindre une telle température (avoisinant les cinq cents degrés), même pour les adultes c’était compliqué à faire.

    Au bout de longues minutes, le visage moite de la jeune fille se crispa.

    — Gaara, dit-elle d’une voix rauque.

    Le garçon, qui se battait depuis le début, tourna légèrement la tête vers Michiko.

    — Je ne pourrai pas… aller plus loin… pardon…

    Elle libéra la chaleur qu’elle avait réussi à produire –une centaine de degrés tout au plus, chaleur encore insuffisante pour avoir l’effet espéré. Elle s’effondra au sol, son chakra épuisé.

    * * * *

    Lorsqu’elle reprit connaissance, elle était à l’hôpital de Konoha. Sachiyo était penchée au-dessus d’elle.

    — Ah… Sachiyo ! Qu’est-ce que… ? Pour la mission… ?

    — C’est bon, calme-toi. La mission est un échec. Sasuke a rejoint Orochimaru.

    Un frisson glacé descendit le long de la colonne vertébrale de Michiko.

    — Et… et les autres ?

    — Tous s’en sortiront. Naruto et Michiyo se sont battus contre Sasuke, et ils ont fini en assez piteux état. Mais ça ira. Je pense que ce sera plus difficile… psychologiquement.

    La jeune fille poussa un soupir de soulagement. Puis elle reprit :

    — Et… euh… pour Gaara ?

    — Ah, le garçon de Suna aux cheveux rouges ? dit Sachiyo avec un sourire. Il va bien, toute son équipe va bien. En fait, Lee est intervenu pour aider Gaara, contre Kimimaro. Finalement, il est mort à cause de sa maladie.

    — Je vois…

    * * * *

    Pendant la semaine qui suivit, tout se passa plutôt bien… Michiyo et Naruto s’était pris une bonne gifle avec le départ de Sasuke. D’après Naruto, celui-ci avait rejoint Orochimaru car celui-ci lui avait promis beaucoup de puissance, or c’était ce que cherchait Sasuke, afin de se venger d’Itachi.

    Cependant, Tsunade les appela vite pour une nouvelle mission.

    Michiko, Michiyo, Arina, Naruto et un garçon aux cheveux noirs et aux yeux verts qui s’appelait Kazuma se réunirent dans son bureau.

    — J’ai besoin de vous, dit Tsunade, vous devez arrêter une Nukenin qui commence à semer la pagaille dans le pays. Elle vise à s’introduire à Konoha, elle n’en est plus très loin. Elle s’appelle Miharu Kagurazaka.

    — Pas d’blèm ! lança Kazuma.

    Tsunade nous donna les quelques dernières indications et on sortit du village.

     

    Effectivement, la Nukenin n’était plus très loin. Kazuma semblait avoir un don pour percevoir des choses inhabituelles. Cette Miharu en faisait partie.

    Ils la retrouvèrent bien vite, dans une forêt.

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    Pour le « Le cerveau bout et finit par exploser. Et le reste du corps est carbonisé. » en fait j'me suis basée sur un reportage que j'avais regardé sur Herculanum et l'explosion du Vésuve XDD mais j'ai pas retrouvé cette info sur internet. Alors j'me base sur ma mémoire. xD


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    Ils s’éloignèrent du village, guidés par le Byakugan de Neji, le dojutsu des Hyûga. Puis ils entrèrent dans la forêt.

    Soudain, sur leur droite, les buissons bougèrent, et des gens en sortirent. Michiko faillit s’étouffer de surprise. Temari, Kankuro et… Gaara.

    — Que font des ninjas de Suna ici ? cracha Kiba, qui n’avait pas oublié l’examen chûnin.

    Akamaru grogna.

    — Votre Hokage a demandé des renforts à notre village, grinça Kankuro, qui n’aimait pas le ton du jeune homme de Konoha. Pour autant que je sache, vous n’avez plus beaucoup de ninjas expérimentés de disponibles, non ?

    — La faute à qui ? marmonna Kiba.

    En effet, la plupart des ninjas de Konoha qui avaient survécu à l’attaque d’Oto et Suna étaient affectés à d’autres missions à l’extérieur du village, ou encore à la réparation des bâtiments détruits. Et effectivement, il ne restait que les genins pour cette mission-là.

    — Qui nous dit que vous n’êtes pas venus achever votre mission de la dernière fois ? dit froidement Arina.

    Après la trahison de Suna, alors que les shinobis du sable étaient en chemin pour rentrer chez eux, ils firent une découverte macabre. En effet, ils retrouvèrent leur Kazekage mort dans un ravin. Orochimaru l’avait tué afin de prendre sa place à l’examen chûnin, et les shinobis du sable n’en savaient rien. Alors, ils déclarèrent avoir été piégés par Oto, et demandèrent pardon à Konoha.

    — Tu n’as pas confiance en nous ? Très bien… Y a-t-il malgré tous des gens qui nous font confiance ici ? fit Kankuro avec un regard glacé.

    Il y eut un silence pesant. Puis, enfin, seuls Naruto et Michiko se manifestèrent. Michiyo, qui courait à côté de la jeune Anzai, s’empressa de lui chuchoter :

    — Michiko… tu n’as pas oublié que le fou du sable a légèrement faillit te décapiter la dernière fois, quand même ?!

    Gaara, qui avait entendu, lança un regard froid à Michiyo, tandis que Michiko baissait la tête.

    La « dernière fois », soit au moment de la trahison de Suna, l’équipe de Naruto et Michiko s’étaient retrouvés face à Gaara, en tant qu’ennemis cette fois. Grâce au nombre, les quatre avaient plus ou moins réussi à tenir tête au garçon de Suna. Mais, dans un accès de rage, celui-ci avait mis Sakura hors d’état de nuire, et avait donné à Michiko un coup à la base de la nuque. Les étoiles avaient commencé à danser devant les yeux de la jeune Anzai. Alors, elle sentit qu’on lui secouait l’épaule. Sasuke se baissa au niveau de son visage, et lui cria d’aller chercher des renforts au village, ce qu’elle fit tant bien que mal. Par la suite, elle avait entendu de la bouche de Naruto que celui-ci avait réussi à venir plus ou moins à bout de Gaara, et qu’il avait réussi à faire disparaître la haine du regard bleu-vert de celui-ci, chose dont le garçon blond n’était pas peu fier.

    Cependant, Michiko n’arrivait pas à haïr Gaara, surtout si Naruto avait raison, et qu’il avait réussi à le faire changer. Malgré ça, elle comprenait que pour les autres, il soit difficile de faire confiance maintenant à Suna.

    — Arrêtez-vous ! chuchota brusquement Neji.

    Ils s’exécutèrent.

    — Qu’est-ce qu’il y a, Neji ? Tu les as repérés ? demanda Kiba.

    — Oui… ils ne sont pas très loin.

    — Et Sasuke ? Tu vois Sasuke ? fit Naruto.

    — Non…mais je ressens son chakra… il y a une espèce de tonneau, Sasuke est dedans.

    « Va savoir ce qu’il fout dans un tonneau… » pensa Michiyo en levant les yeux au ciel.

    Et puis, d’un seul coup, les ennemis apparurent. Ils étaient quatre.

    — Des gamins ? C’est tout ce qu’ils trouvent à nous envoyer ? ricana une fille aux cheveux rouges.

    — Tais-toi… il y a un Hyûga parmi eux… ah… et ce garçon, là, fit un autre en pointant Gaara, je l’ai déjà vu… fais-y attention.

    — Hmff !

    — Ne perdons pas de temps… Je me chargerais bien d’eux, moi, fit un autre, un gars assez gros aux cheveux orange.

    — Hum, vas-y, mais dépêche-toi de nous rejoindre. Maître Orochimaru ne supportera aucun retard.

    Les trois autres partirent avec le tonneau.

    Naruto tenta de les suivre, mais le ninja ennemi qui était resté l’en empêcha.

    Il composa ses signes et lança :

    — Doton ! Kekkai Dorodomu ! La geôle de terre !

    Ils furent coincés sous un dôme de terre. « Ah, cette technique… c’est… » Michiko croisa le regard de Gaara, qui hocha la tête.

    — C’est quoi cette technique ? fit Arina.

    — Il y a du chakra dans les parois…et…notre chakra à nous…il quitte notre corps, dit Neji en utilisant son Byakugan.

    Tsūga ! Les crocs lacérant ! lança Kiba en fonçant dans l’une des parois.

    Mais bien sûr, la paroi ne subit aucun dommage.

    — Quoi ?! Ça n’a pas marché, marmonna Kiba.

    — …Inutile de gaspiller votre chakra, dit Michiko.

    — Pourquoi tu dis ça ? Tu veux rester coincée ici ?! lança Arina.

    — Parce que je sais que ça ne sert à rien.

    — Et tu sors ça d’où ?

    — La mission des bandits… tu t’en souviens ? dit la blonde en montrant l’équipe de Suna.

    — Ah… et comment tu t’en es sortie alors ?!

    — Je ne sais pas, demande à Gaara.

    Ils se tournèrent tous vers Gaara.

    Celui-ci soupira… et fit exploser le dôme avec son sable. Il se tourna alors vers le ninja aux cheveux orange qui s’était immobilisé sous l’effet de la surprise.

    — Je l’achève… ? fit Gaara, qui n’attendait pas vraiment de réponse.

    — Stop ! lança alors Choji, à la grande surprise de tous.

    — Qu’est-ce que tu veux ?

    — Laisse-moi m’en charger… toi qui a toujours le beau rôle… et puis, de toute façon, tu t’en fiche toi si tes camarades meurent autour de toi. Donc, inutile de te salir les mains pour nous. MOI, tu vois, je veux protéger mes amis. Je ne vois pas l’intérêt, dans ton cas, de tuer pour tuer, sans raison.

    Gaara s’apprêtait à répliquer quelque chose, quand son sable réagit. Le garçon de Suna fit un geste de la main, et son sable fit un dôme au-dessus des genins. L’autre ninja avait attaqué avec un énorme morceau de terre.

    — Allez-y ! Je le combattrai, rattrapez Sasuke ! fit Choji.

    — Mais, commença Shikamaru.

    — Dépêchez-vous !

    — …D’accord, mais reviens vite !

    — Ouaip’.

    Shikamaru fit un signe de la main, et ils coururent dans la direction qu’avaient prise les autres ennemis. Gaara annula sa technique de sable, avant de les suivre. Choji se tourna vers le ninja… et ils n’en virent pas plus, ils s’étaient trop éloignés.


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